Fernando Alonso traverse une mauvaise passe. L’Espagnol et son écurie vont devoir redresser la barre au plus vite, au risque de voir définitivement leurs espoirs de titres s’envoler.
Douze points pris en deux Grands Prix. Sixième à Monaco, huitième à Istanbul, le bilan de Fernando Alonso à l’issue des deux dernières courses est bien maigre. Les performances de la F10, très prometteuse cet hiver et en début de saison, semblent être bien loin des attentes du double champion du monde. Mais pendant que l’ex-pilote Renault galère, les hommes de tête s’étripent, si bien qu’aucun d’entre eux ne parvient à se détacher du reste du peloton. Une aubaine pour l’Espagnol. Mais il va falloir réagir remonter la pente au plus vite.« Il nous fallait limiter les dégâts, au cours d’un week-end qui s’est avéré très difficile pour nous, affirme Alonso. Notre but dans ce championnat est de nous battre pour le podium avec McLaren et Red Bull, et non avec Renault pour la 8e place, malgré tout le respect que je dois à mon ancienne équipe. Nous devons améliorer nos performances à Valencia (du 25 au 27 juin, ndlr), où nous recevrons une importante évolution, qui, nous espérons, nous ramènera là où nous devrions être. Je suis persuadé que ça ira mieux à partir du Canada, où les caractéristiques du circuit devraient mieux convenir à notre voiture. La hiérarchie peut changer à chaque course, comme nous avons pu le voir à Monaco, où nous avions le potentiel pour nous battre pour la victoire. A la fin j’ai attaqué Petrov, et j’espère que les deux points gagnés dans cette manœuvre seront très utiles en fin de saison. Je suis désolé pour cette crevaison ne lui (Petrov, ndr) ayant pas permis de terminer dans les points, car il avait vraiment fait une bonne course. Nous sommes toujours en bonne position pour nous battre pour le titre. Cependant, il est vraiment temps de réagir ».Il serait effectivement temps que la Scuderia Ferrari revienne dans le groupe de tête. A Istanbul, hormis les intouchables RB6 et MP4-25 de Red Bull et McLaren, la F10 a été dominée par les monoplaces des écuries Renault et Mercedes. Une situation inimaginable en début de saison.
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