Le groupe Fiat tarde à rendre cohérent son rachat de Chrysler et risque par là même de ne pas atteindre les objectifs très ambitieux annoncés par son patron Sergio Marchionne. Mais selon la presse italienne, cela n'empêcherait pas ce dernier d'avoir encore un peu d'appétit et de chercher à racheter à nouveau Opel. L'idée n'est pas récente et a déjà été proposée – vainement - lorsque GM subissait la crise de plein fouet et frôlait la faillite en 2009. Là encore, on imagine que Fiat souhaite acquérir Opel « à coût zéro ou presque » et que sa proposition cherche surtout à profiter d'une conjoncture dans laquelle les Italiens imaginent que la Direction de GM aimerait se débarrasser d'une entité déficitaire depuis trop longtemps. Pour Fiat, l'alliance permettrait de réduire les coûts de conception et de production sur un segment où Chrysler n'est pas présent : les petites voitures.
Si cela peut être pertinent économiquement, d'un point de vue social et humain, le problème du calibrage des capacités de production européennes risque par contre d'amener à la fermeture d'usines et donc de créer de gros troubles. Si tout cela n'est pour l'instant pas officiel, qu'une telle possibilité voit le jour alors que GM s'est associé avec PSA laisse planer un doute sur la poursuite de l'alliance créée entre les 2 groupes américain et français. Étrange.
Edit : suite à l'article de Il Sole 24, Stephen Grisky, vice président de GM, a indiqué qu'Opel n'était pas à vendre et que l'Alliance entre GM et PSA était bien sur les rails. Il a également précisé qu'Opel était essentiel à la stratégie de GM en Europe
Ndla : qu'Opel ne soit pas à vendre n'est pas nouveau et n'empêchera probablement pas Sergio Marchionne de faire une offre. Reste qu'elle risque de rester lettre morte encore un peu de temps et que l'on sera tous rassurés (ou pas) lorsqu'on en saura plus sur la réalité industrielle de l'Alliance PSA-GM.
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