Robert Kubica déborde d’ambition pour son écurie. Compétiteur dans l’âme, le Polonais souhaite que Renault puisse rattraper Mercedes… mais pas seulement !
Robert Kubica, après son passage chez BMW, met désormais toute sa motivation au service de Renault. Depuis le début de saison, le Polonais a reçu des compliments réguliers de ses employeurs, de son team manager, car il se montre à l’image du pilote que le team d’Enstone recherchait. Travailleur infatigable, aimant passer du temps avec ses ingénieurs, rapide en piste, Robert Kubica a les qualités d’un pilote complet, ce qui lui permet de tirer le meilleur parti des capacités de sa voiture.
Si Renault, cinquième écurie du plateau actuel, veut rejoindre Mercedes, le Polonais se montre encore plus ambitieux. « Il serait bien de battre tout le monde, et pas seulement Mercedes ! », s’exclame Kubica. « L’écart avec la tête de peloton n’est pas si grand mais il nous faut encore faire des progrès et nous pourrons revenir si nous continuons d’avancer et de travailler. Nous aurons un nouveau package ce weekend et espérons faire un nouveau pas en avant. »
Mais l’ancien pilote BMW est également réaliste et sait que cette mission ne sera pas facile. « Toutes les équipes prévoient des nouveautés, notre compétitivité dépendra donc vraiment de ce qu’elles auront apporté et de leur niveau d’amélioration. Tout peut arriver à Valencia, nous devrons attendre, voir si la hiérarchie sera chamboulée puis évaluer notre niveau de compétitivité par rapport à Mercedes. »
En outre, si la plupart des pilotes n’aiment pas le circuit valencian, le Polonais n’a rien contre ce tracé. « Je sais que beaucoup de pilotes ne pensent pas comme moi, mais j’apprécie y courir. C’est un circuit assez intéressant : mi-urbain, mi-moderne. En fait, les réglages requis sont similaires à ceux du Canada car la plupart des virages sont lents. Il faut mettre l’accent sur la stabilité au freinage et sur la motricité – cela devrait convenir à notre voiture, dont ce sont des points forts. Le niveau d’appui est plus élevé qu’au Canada mais une bonne finesse aérodynamique est tout de même nécessaire car une bonne vitesse de pointe est indispensable à quatre endroits du tour. »
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