Fiche fiabilité Nissan Almera 2 (2000-2005)
Dates clés
- Commercialisation : de février 2000 à décembre 2005.
- Restylage : septembre 2002.
En bref
La Nissan Almera, deuxième du nom, n'a jamais fait partie des stars du marché, et sa carrière a été pour le moins discrète. La faute à une esthétique pour le moins fade et à un manque d'image flagrant, qui lui ont valu de ne pas faire le poids face aux divas des compactes qu'étaient à l'époque la Peugeot 307, la Renault Mégane, ou encore la VW Golf ou l'Opel Astra. Il faut aussi reconnaître que ses prestations, si elles n'avaient rien de ridicules, n'étaient pas foncièrement à la hauteur. Les gros points forts de l'Almera étaient le niveau d'équipement fourni dès la version de base, et la tenue de route, qui n'appelait aucun reproche. Pour le reste, confort, insonorisation, et surtout, finition, elle était un cran en dessous. La fiabilité a connu quant à elle des soubresauts, surtout en diesel, mais reste de bon niveau. Par contre les prix en occasion sont carrément bradés.
Caradisiac a aimé
- L'équipement
- La tenue de route rassurante
- Accessibilité et volume du coffre
- Les prix
Caradisiac n'a pas aimé
- Amortissement perfectible
- L'insonorisation
- Les suspensions à la fois souples et sèches...
- La difficulté de revente
Nos versions préférées
- (2) 1.8 ACENTA SPORT 5P
- (2) 2.2 DCI 112 TEKNA 5P
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Le niveau d'équipement : toutes les versions sont bien équipées, même la version de base.
- La tenue de route : elle est sécurisante, même si l'agilité n'est pas au rendez-vous.
- L'ergonomie : elle est tout à fait simple contrairement à sa grande sœur la Primera.
- Le volume de coffre : de bonne contenance, il est de plus très accessible.
- Les rangements : en nombre suffisant et astucieux
- Les prix en occasion : très abordables.
Ce qui peut faire hésiter
- L'amortissement : des mouvements de caisse viennent troubler la quiétude des passagers. La souplesse de la suspension est en cause. Cependant les petites irrégularités sont paradoxalement sèchement répercutées.
- La finition : les matériaux utilisés à bord sont de piètre qualité, les plastiques durs, les assemblages imparfaits.
- Les places arrière : un peu justes.
- L'insonorisation : même en essence et surtout en version diesel Vdi, elle s'avère insuffisante.
- La difficulté de revente : du fait de son manque d'image, il faut casser les prix pour se séparer d'une Almera. Intéressant pour l'acheteur, moins pour le vendeur.
Budget
Achat / Cote :
En neuf, les prix étaient dans la moyenne, mais en occasion, les cotes sont ultra-basses, pour tous les modèles, et encore plus pour les essences. Bonnes affaires à faire.
Consommation :
Les versions essence sont limites gloutonnes, surtout le 1.8, si on considère leurs performances moyennes, mais les diesels sont eux dans la norme, sauf le Vdi.
Assurance :
Les primes sont dans la moyenne de la catégorie, ni plus ni moins.
Prix des pièces :
Pas de mauvaises surprises, les pièces courantes présentent des tarifs comparables aux autres familiales européennes. Mais leur longévité est supérieure.
Entretien :
Tout comme pour le prix des pièces l'Almera arrive à contenir le coût de son entretien. Révisions tous les 15 000 à 20 000 km selon motorisation.
Fiabilité
Description :
L'Almera n'est pas exempte de défauts, et certains sont récurrents et bien connus des ateliers. Cependant, on ne peut pas parler de mauvaise voiture. La fréquence des pannes est en effet toute relative et la tranquillité des propriétaires globalement assurée. Les diesels dCi sont bien plus fiables que le Vdi.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Pompe d'injection. Sur le diesel VDi (plus rarement sur le 1.5 dCi), sa faiblesse est fréquente, et il faut alors la remplacer, au mieux la réparer.
- Turbo. Sur les moteurs VDi toujours, casse fréquente du turbo, les remplacements furent fréquents. Une nouvelle programmation du calculateur moteur peut parfois s'avérer nécessaire.
Autres pannes ou faiblesses :
- Débitmètre. Son encrassement provoque des pertes de puissance, essentiellement sur le diesel VDi.
- Vanne EGR. Sur quelques modèles dCi, cette vanne de recyclage des gaz d'échappement s'encrasse, son volet se bloque et le moteur perd de sa puissance. Il faut la remplacer.
- Moteurs essence 1.8. Risque de difficultés de démarrage et de pertes de puissance suite à la défaillance du capteur de point mort haut sur le 1.8 jusqu'en septembre 2003. Un rappel a eu lieu.
- Quelques cas de claquement au niveau du train avant.
Aspect extérieur :
- Rien à signaler concernant l'aspect extérieur de l'Almera.
Finition intérieure :
- Bruits parasites. Ils apparaissent rapidement, et sont parfois difficiles à éradiquer. Ils proviennent de la conception de la planche de bord et des assemblages perfectibles.
- Sièges. Sur les 3 portes, jeu important des dossiers des sièges avant.
- Commandes de ventilation. Peuvent devenir inopérantes par déclipsage des câbles de commande.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- GPS. Quelques cas de défaillances, de façon assez ponctuelle. Le système peut souvent être réparé avant d'envisager un remplacement.
Rappel de rectification en concession :
- Octobre 2003 : 8 900 exemplaires à moteur essence 1.8, produits depuis le début et jusqu'en septembre 2003 peuvent connaître une défaillance des capteurs de point mort haut ou d'arbre à came. Avec à la clé un risque de calage du moteur et une impossibilité de redémarrer.
- Novembre 2005 : une petite série de modèles équipée du moteur 2.2 dCi produits entre janvier 2003 et juillet 2005 doivent voir leur boîtier de gestion électronique reprogrammé ou remplacé pour éviter des soucis de turbo et d'échangeur. Si ces derniers sont endommagés, ils sont également remplacés.
Meilleures versions
En Essence : (2) 1.8 ACENTA SPORT 5P
En Diesel : (2) 2.2 DCI 112 TEKNA 5P
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