Mercredi, lors des essais libres, le premier objectif de l’écurie consistait à accomplir les dix tours obligatoires par pilote, ce qui fut fait par série de cinq boucles entrecoupées d’un arrêt de contrôle.
« Le Mans est vraiment un circuit à part. La vitesse moyenne est très élevée, la piste est bosselée par endroits et les murs sont proches. Nous avons commencé à régler la voiture pour déterminer une bonne tenue de cap en ligne droite. Nous avons trouvé un bon premier set-up que nous avons validé dans la nuit à la fin des qualifications », expliquait le pilote-copropriétaire du team Julien Schell.
Jeudi, l’équipe a progressé pour améliorer son chrono de 11 secondes, et décrocher le 28ème temps du général, le 10ème dans la catégorie LMP2, en 3’52’’837. « La piste était humide au début de la séance, nous avons donc pu tester la voiture avec les Dunlop intermédiaires. A la tombée de la nuit, j’ai passé des pneus neufs et j’ai pu constater que le comportement de la voiture est maintenant très sain. Nous avons trouvé un bon équilibre et une bonne vitesse de pointe. C’est très encourageant quand on sait que la voiture a été posée par terre il y a trois semaines seulement ! », concluait Julien Schell.
Ces 1000 km parcours l’ont été sans que l’écurie et la nouvelle Norma M200 P ne rencontre de problème majeur. Cette voiture préfigurant le LMP2 de 2011, on suivra avec intérêt ses débuts dans la plus grande course d’endurance du monde.
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