Après avoir accueilli le Grand Prix de France de F1 de 1991 à 2008, Magny-Cours a fait sa mue. Candidat le mieux placé pour faire revenir la F1 en France, le circuit nivernais est prêt à accueillir de nouveau la catégorie reine des monoplaces.
Après la disparition de la France du calendrier du Championnat du Monde de Formule 1, Magny-Cours ne semblait plus en odeur de sainteté auprès de Bernie Ecclestone, représentant des détenteurs des droits commerciaux de la F1. Le « grand argentier » ne voulait qu’une chose, que la F1 française se rapproche de Paris. Les projets ont fleuri, de Marne-la-Vallée à Sarcelles en passant par Flins. Ce dernier semblait en pole position jusqu’à ce que le projet soit abandonné.
Aujourd’hui, Magny-Cours a fait sa mue et pense avoir gommé une partie des défauts pointés du doigt par Ecclestone. Et notamment, le ralliement au réseau autoroutier devrait permettre au circuit de la Nièvre d’avoir plus de crédit. « Cela permettra de venir de Paris de manière ininterrompue par l’autoroute jusqu’à la porte du circuit », confie Serge Saulnier, président du directoire du circuit de Magny-Cours.
Et l’ancien membre de Peugeot Sport imagine que le circuit nivernais doit être le lieu d’accueil de la F1 en France. « Si le Grand Prix de France est réinscrit au calendrier dans un proche avenir, ce ne peut être qu’à Magny-Cours. L’élément essentiel du retour de la F1 en France, c’est la promotion du Grand Prix. Il faut renégocier le prix du plateau sur des bases raisonnables. »
« On sait que les collectivités territoriales ou l’Etat ne mettrons pas 5 ou 6 millions d’euros pour assurer la perte, poursuit Serge Saulnier, pragmatique. Si on veut avoir une chance que ce Grand Prix revienne, il faut, comme par exemple pour le GP du Canada, que la négociation se fasse sur des bases raisonnables. Nous y travaillons dans la discrétion, dans un esprit de durée, et sans précipitation. »
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