Maxi-fiche fiabilité : que vaut la Nissan Micra 4 en occasion ?
Dates clés
- Date de commercialisation : novembre 2010
- Restylage : novembre 2013
En bref
La première génération de Nissan Micra date de 1982 (1983 pour l'Europe). Oui, cela fait donc déjà presque 32 ans que la citadine japonaise sillonne nos routes. La génération sur laquelle nous allons nous pencher, la quatrième, a quant à elle fait son apparition en toute fin d'année 2010. La "K13" comme la surnomment ses fans, a quelque peu abandonné le style atypique de la 3e génération, pour revenir à un design plus consensuel, que d'aucuns qualifient de fade… Elle abandonne également la motorisation diesel (du moins en Europe, on la trouve encore en Inde par exemple), pour ne se doter que d'un moteur essence 3 cylindres 1.2, en deux niveaux de puissance, 80 ch et 98 ch, ce dernier bénéficiant d'un compresseur volumétrique. L'absence de diesel semble toutefois la handicaper un peu dans l'hexagone, où ses ventes n'ont pas décollé, et sont restées très décevantes. Un peu plus grande que sa devancière (3,78 m contre 3,73 m), elle reste une "petite" citadine polyvalente, presque 30 cm plus courte qu'une Renault Clio. De la place comptée, cependant bien utilisée avec une bonne habitabilité et un volume de coffre correct. Ses autres qualités sont un confort appréciable, une maniabilité exemplaire et une fiabilité presque sans faute, qui compensent une finition légère (du mieux au restylage) et une insonorisation perfectible. Dernier point fort, des prix en occasion très amicaux.
Caradisiac a aimé
- L'habitabilité
- Le confort
- Le 1.2 DIG-S 98 ch
- L'équipement
- La consommation
- Le gabarit
- La fiabilité
Caradisiac n'a pas aimé
- La qualité de finition
- L'insonorisation perfectible
- L'absence de diesel
Nos versions préférées
- IV 1.2 DIG-S 98 TEKNA
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Le gabarit : la Micra est courte pour une citadine polyvalente, mais cela la rend particulièrement facile à conduire en ville, ainsi qu'à garer.
- L'habitabilité : rapportée à la longueur, elle est appréciable pour 4 personnes, mais pas cinq.
- Le confort : suspension et sellerie sont conçues pour préserver un bon confort de conduite.
- L'équipement : aucune lacune à déplorer, et même un système Nissan Connect intéressant.
- Le 1.2 DIG-S : il s'agit de la version à compresseur de 98 ch. Un moteur plaisant et définitivement plus performant que le 80 ch, tout en étant moins gourmand !
- La consommation : ce bloc 3 cylindres 1.2 est très sobre, surtout et paradoxalement dans sa version la plus puissante.
Ce qui peut faire hésiter
- La finition : elle est notoirement légère. Plastiques durs mais surtout qui marquent facilement et bruits de mobiliers sont souvent cités par les propriétaires. Du mieux au restylage.
- L'absence de diesel : elle est compréhensible pour une citadine, mais les plus gros rouleurs qui veulent tout de même une petite voiture se tourneront vers la concurrence.
- L'insonorisation : la Micra 4 est plus bruyante que sa devancière. Le 3 cylindres fait un bruit typique qui plaît ou déplaît, à l'accélération. À vitesse stabilisée tout va bien.
Budget
Achat / Cote :
En neuf, les prix de la Micra sont, disons… étudiés. Et son manque de sex-appeal a fait rapidement baisser les prix (grosses remises) et ensuite les cotes en occasion. De facto, il est possible de réaliser de très bonnes affaires.
Consommation :
Le 1.2 3 cylindres est un modèle de sobriété pour un moteur essence. Donné pour 5 litres/100 km en version 80 ch et même 4,1 l/100 en version 98 ch, il permet de réaliser dans la "vraie" vie des moyennes très raisonnables, entre 5,5 et 6,5 l maximum. Le diesel, s'il avait existé en France, aurait été long à rentabiliser…
Assurance :
Les primes d'assurance sont piles dans la moyenne de la catégorie. Pas plus chère qu'une Clio ou qu'une 207 à garantir, ce qui s'explique par des prix neufs mesurés et par des coûts de réparation qui restent raisonnables. En plus, elle est très peu volée.
Prix des pièces :
Ils sont assez élevés dans l'absolu (des disques avant 60 % plus cher que pour les françaises en moyenne, + 30 % pour les plaquettes) pour certaines pièces, conformes à la norme pour d'autres (filtres). Les pièces ont toutefois le bon goût de tenir dans la durée.
Entretien :
Les révisions sont prévues tous les 20 000 km ou un an. Les tarifs sont dans la bonne moyenne de la catégorie, pas de mauvaise surprise. De plus ce moteur est à chaîne de distribution, donc sans remplacement.
Fiabilité
Description :
La Micra possède une solide réputation de fiabilité. En effet, les première et deuxième générations étaient ce qu'on appelle "increvables". Pour autant, la troisième ne fut pas exempte de soucis, parfois gros, comme des détentes de chaînes de distribution sur les moteurs essence, et des soucis classiques de moteurs diesels (injection, EGR, etc.), qui étaient d'origine Renault. Cette dernière génération relève le niveau, du moins jusqu'à maintenant, en affichant une fiabilité sans faille. Un bon point, lorsque l'on sait combien les technologies actuelles sont onéreuses lorsqu'il s'agit de les réparer.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Aucune panne lourde ou immobilisante récurrente à signaler.
Autres pannes ou faiblesses :
- Roulements. Quelques signalements de roulement à remplacer à l'arrière, avant l'échéance normale. Mais cela reste rare.
- Embrayage. De même, (très) rares cas d'usure prématurée du mécanisme, annoncées ou non par des odeurs désagréables. Il faut parfois se battre avec le service client pour faire prendre en garantie cette pièce dite "d'usure".
Aspect extérieur :
- Rien à signaler à ce chapitre.
Finition intérieure :
- Finition. De nombreux propriétaires signalement des plastiques qui vibrent ou qui cassent. Ils sont en effet durs, mais c'est surtout leur qualité qui est à mettre en cause. Ils se rayent facilement et les assemblages sont parfois lâches, ce qui entraîne des bruits de mobilier.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Électronique moteur. Quelques cas de reprogrammation nécessaire de la gestion moteur suite à des allumages de voyant moteur, ou un fonctionnement heurté. Cela reste toutefois très isolé.
Rappel de rectification en concession :
- Avril 2012. Risque de mauvais serrage du capteur de pression de carburant, avec possibilité de fuite à la clé. Les véhicules concernés ont été fabriqués entre le 25 janvier et le 29 décembre 2011. Il est resserré correctement.
- Mai 2013. Les modèles sortis d'usine entre le 1er juin 2012 et le 15 mars 2013 doivent passer en atelier pour remplacement du maître-cylindre de frein. Un souci de joint interne peut rallonger la course de la pédale sur les petits freinages.
Meilleures versions
En Essence : IV 1.2 DIG-S 98 TEKNA
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