Que vous soyez on non passionné de voitures, le Mondial vous fera payer cher, très cher, votre présence en son sein. Je passe sur les tarifs de restauration hyper rapide pratiqués dans les allées des stands pour m’intéresser aux positions de restauration. Vouloir habiter le Mondial n’est pas possible pensons-nous ? Au contraire, c’est l’occasion de pratiquer quelques secondes la vie de gens de plus en plus nombreux qui n’ont plus pour habitat que la rue, les trottoirs ou les quais des stations de métro. Car combien aurons-nous été à manger un sandwich assis quasi à terre, derrière un stand ? Clandestins, SDF, visiteurs du Mondial, la condition n’est certes pas la même du tout mais en dit long sur nos existences actuelles… et communes.
Mais ne nous inquiétons pas ; et sortons dehors. L’instant suivant sera forcément pacifié, en extérieur. Dehors, les navettes à motorisation électrique se sont multipliées. C’est le calme absolu, l’air est frais et respirable ; c’est presque mieux que dans ce petit havre de paix situé juste à l’arrière du stand Honda… Sauf que le cauchemar n’est jamais bien loin. « Fais ta prière mon vieux » et n’allez surtout pas vous ravitailler sous les auspices des blasons Lamborghini, Audi et Bentley du hall numéro 4 car, dans votre dos, c’est l’enfer. A moins que vous ayez envie de goûter au mauvais son prodigué par les watts de la sono Nissan Juke (« The urban rebel »), virez à bâbord ou à tribord, prenez la fuite, téléportez-vous (cela fera probablement moins de dégâts autour de vous), bref allez où bon vous semble…
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