Olivier Quesnel, interrogé par Peugeot TV sur la quadruple défaillance des Peugeot 908, pense que certaines erreurs ont dû être commises. Mais avoue son incompréhension face à ces soucis multiples.
Olivier Quesnel avait prévenu et répété avant la course que rien n’était gagné. Quatre voitures sur les quatre premières places de la grille, certes, mais avec 24 Heures de course derrière. « La pole n’est qu’anecdotique », avait-il confié, ajoutant que « la course, c’est 24 heures, c’est très long ». Le directeur de Peugeot Sport avait raison d’être prudent puisque, désormais, deux Audi R15 TDI sont en tête des 24 Heures du Mans.« C’est une course très, très dure, confie ce dimanche matin Olivier Quesnel à Peugeot TV. Cette année, elle n’est pas pour nous. Mais on a encore une voiture qui pousse très fort, on n’a pas le droit de la négliger. Ce n’est pas fini, il y a encore de l’espoir. »En outre, le patron de Peugeot Sport estime que, si c’est la mécanique qui a failli, des responsabilités humaines ne sont pas à exclure. « C’est nous qui faisons la mécanique. On a dû faire des petites erreurs. C’est une course qui est partie sur les chapeaux de roues, on a été obligés de défendre, on n’a pas pu se relâcher », ajoute Quesnel, le rythme élevé de la course ayant pu provoquer ces problèmes. Au delà des péripéties de course, le patron de Peugeot Sport se montre extrêmement surpris de l’origine des soucis des Peugeot 908 mais aussi du fait que chaque 908 ait été touchée. « Ces problèmes, nous les avons eu et sur une voiture différente à chaque fois. Et à chaque fois, ce sont des problèmes qu’on a jamais rencontrés : moteur, on n’ a jamais eu de problème ; transmission, on n’en a jamais cassé… On est un peu surpris, c’est allé tellement vite que ceci explique peut être cela. »
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