Benoit Tréluyer, pour ses premières 24 Heures du Mans avec Audi, a pu monter sur le podium final. Le natif d’Alençon, qui courait comme à domicile, est ravi de ces débuts en fanfare.
Benoit Tréluyer aura connu deux dernières éditions des 24 Heures du Mans très différentes. En 2009, au volant de la Peugeot 908 HDi FAP de Pescarolo Sport, le natif d’Alençon était parti à la faute en pleine nuit, détruisant le bolide dans un accident qui a causé des de frayeurs à ses proches. Un an plus tard, le plus Japonais des pilotes français monte sur le podium des 24 Heures du Mans, pour son premier double tour d’horloge avec Audi.
Si le podium s’est dessiné peu à peu pour l’équipage Fässler, Tréluyer, Lotterer, le Français n’a pas pris conscience tout de suite de la réalisation de cet objectif. « A la fin de mon premier relais, heureux de mon travail, j’ai commencé à croire que nous avions vraiment une carte à jouer, confie Benoit Tréluyer. Quand j’avais pris le volant, nous étions P5 et, à un moment, je me suis retrouvé P3. Incrédule, il m’a fallu trois tours pour en être sûr ! Je ne savais pas ce qui se passait avec les Peugeot. »
Comme Romain Dumas, vainqueur des 24 Heures du Mans avec Audi, Benoit Tréluyer confie que le stress des dernières heures de course est particulièrement difficile à vivre. « Les dernières heures furent très longues. Quand je suis monté dans la voiture pour finir la course, je savais que j’avais deux autres voitures dans le même tour : une Peugeot et une Audi. Je ne devais pas prendre de risque si je rattrapais l’autre Audi et je ne devais pas me faire ramarrer par la Peugeot. Pas simple ! L’abandon de cette dernière ne m’a pas fait plaisir car je ne me réjouis pas de l’abandon d’un adversaire mais ça m’a enlevé de la pression. »
Deuxième des 24 Heures du Mans, le pilote français est heureux de monter sur le podium pour ses premières 24 Heures avec Audi. Mais, comme tous les pilotes, il ne rêve que d’une chose, la victoire. « On est passé prêt de la victoire, c’est vrai, mais on se dit que finir sur le podium pour une première expérience avec Audi prouve que nous avons fait du bon travail. Moi, je rêvais d’un podium au Mans et je l’ai. Maintenant, je veux penser à l’étape supérieure. C’est sûr que j’envie Romain Dumas. Ca faisait longtemps qu’un français n’avait plus gagné au Mans et j’aurais aimé être celui-là mais j’ai le temps. Gagner Le Mans est l’objectif principal de mes prochaines années. C’est la première fois que j’avais le matériel pour m’imposer, et je termine 2e. Je suis heureux de ma perf. »
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