Mark Webber, leader du Championnat du Monde, s’élancera de la première ligne à 12h00 (18h00 en France) de la grille de départ du Grand Prix du Canada. Le pilote Red Bull, en pneus durs, devra affronter Lewis Hamilton, en pneus tendres, en début de course.
L’écart est faible entre les McLaren et les Red Bull… Mais vous partirez en pneus durs. Est-ce que cela vous donne confiance ?
« Nous nous attendions à affronter les McLaren performantes. Lewis a fait un très bon tour même s’il avait des pneus différents. Nous serons sur la première ligne tous les deux au départ avec des options opposées. Je pense que nos pneus seront plus réguliers… Nous verrons comment cela se passera en début de course. »
Ne craignez-vous pas que Lewis Hamilton profite d'une piste offrant peu de grip et de pneus tendres pour s’échapper ?
« Nos monoplaces sont très sensibles aux conditions de piste, surtout les pneumatiques. Tous les pilotes ont été surpris par le peu d’adhérence lors des premiers essais libres. Nous avions l’impression de rouler sur une piste humide alors qu’elle était sèche. Au fil des essais, le grip a progressé avec le dépôt de gomme. Nous sommes un peu dans l’inconnu concernant l’état de la piste durant le Grand Prix. Nous verrons le comportement des pneumatiques. Les paris sont ouverts. Nous avons peut-être fait un mauvais choix, peut-être le bon. Nous verrons demain.»
Et ne craignez-vous pas l’entrée de la voiture de sécurité en début de course ?
« Il y a une longue histoire de safety-car sur ce circuit. Nous le savons et nous avons pris la décision de rouler en pneus durs en connaissant cette statistique. Le fait est que nous n’essayons pas de gagner une seule course. Il nous faut de très, très bons résultats toute l’année. Il est parfois nécessaire des faire des choix conservateurs pour profiter d’un meilleur dimanche. Ce sera un Grand Prix intéressant. »
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