L'actuelle génération de C4 est la deuxième de l'ère "moderne". La compacte aux chevrons, tenant compte des critiques reçues concernant la première génération, s'est faite plus confortable et plus habitable. Sur ces plans, c'est une réussite. Le terme de tapis volant lui convient bien, elle est même trop souple pour certains. Et son volume de coffre est parmi les meilleurs. L'habitabilité arrière reste moyenne toutefois. La finition est également saluée, tout du moins au niveau de la qualité des matériaux, un peu moins pour l'assemblage. La gamme de motorisations est suffisante, allant de 90 à 156 ch, pour que chacun y trouve son compte, et la C4 n'est pas trop gourmande. La fiabilité n'est pas parfaite, mais globalement, les soucis sont plus agaçants que réellement graves, et les graves ne sont pas "trop" récurrents. À surveiller tout de même. En occasion, les tarifs sont abordables, plus que pour sa cousine la Peugeot 308 en tout cas. Une compacte à recommander donc pour qui cherche du confort et du volume de coffre à prix serré.
Succédant à une C5 de première génération pétrie de qualités, mais à l'image plutôt vieillotte, la C5 2 affiche au contraire une prestance qui l'honore. On la comparait à sa sortie à une allemande. Elle en a le style robuste et statutaire, la qualité de fabrication, dispose de motorisations pour certaines puissantes (V6 essence et diesels), et peut bénéficier d'équipements qui la placent dans la bonne moyenne de la catégorie. C'est donc mérité. Elle garde en revanche un confort à la française, et laisse le choix entre la traditionnelle suspension hydropneumatique Citroën, et une suspension plus classique dite "métallique". Les aspects pratique de sa devancière sont toutefois oubliés puisqu'elle abandonne le hayon pour une malle (très allemand tout ça...). Pour obtenir un bon volume de chargement et un hayon, il faudra opter pour la version break baptisée Tourer. Et en fiabilité, si la C5 2 fait mieux que la première génération au global, elle a quand même eu à résoudre quelques soucis de jeunesse.
Nous sommes en juin 2005, et Citroën, d'ailleurs associé à Peugeot et Toyota, met sur le marché une citadine encore plus petite que la C2, logiquement baptisée C1. Elle a pour clones la Peugeot 107 et la Toyota Aygo, avec lesquelles elle partage la totalité de la technique.
Le Grand C4 Picasso a fait ses premiers tours de roues en octobre 2006, quelques mois avant sa version raccourcie 5 places le... C4 Picasso (mars 2007). Il inaugure chez Citroën le concept des deux variantes de carrosserie différentes selon le nombre de place, afin de mieux imiter Renault et ses Scenic et Grand Scenic.Il est d'ailleurs le seul à avoir pu faire concurrence au monospace compact frappé du losange, en le devançant largement en terme de ventes, tant que le Grand Scénic 3 n'était pas encore arrivé...Le Grand C4 Picasso a immédiatement plu au public pour son esthétique affirmée (on était bien loin de la fadeur du Xsara Picasso). Il a séduit également pour ses aspects pratiques, ses 7 places très bien intégrées, sa très bonne luminosité à bord, grâce au pare-brise zénith qui remonte très haut, et sa présentation agréable doublé d'un équipement généreux.Au chapitre grief maintenant, il faut citer son prix élevé en neuf, qui a refroidi les ardeurs de certains (mais on n'a rien sans rien) et un comportement pataud sur la route. Mais nous le verrons, il souffre aussi en occasion de maux récurrents, encore plus nombreux que pour le C4 Picasso 5 places déjà étudié, qui ont eu le don d'agacer au plus haut point les propriétaires. Le vieillissement de l'habitacle pose par exemple problème pour certains modèles. Sa cote en occasion est par conséquent assez basse, ce qui annule les prix élevés en neuf. Les problèmes sont pour la plupart bien traîtés en service après-vente mais certains perdurent tout de même ou reviennent.Tout cela nous fait vous conseiller d'être prudent lors d'un achat d'occasion, et de bien vérifier avant de foncer tête baissée tous les points qui seront développés dans cette maxi-fiche fiabilité.
Le C4 Picasso, lancé en mars 2007, quelques mois après le Grand C4 Picasso (octobre 2006), avait vocation a remplacer le Xsara Picasso, qui a toutefois continué sa carrière en parallèle. Depuis l'arrêt de commercialisation de ce dernier en 2010, il reste le seul monospace compact 5 places de la gamme du constructeur aux chevrons.Il est également le seul à avoir pu faire de l'ombre au monospace compact frappé du losange, à savoir le Renault Scénic. Il l'a régulièrement devancé en terme de ventes dans l'hexagone, avant que le Scénic ne reprenne la tête avec la sortie de la 3ème génération.Reste que le C4 Picasso a immédiatement plu au public pour son esthétique affirmée et bien plus audacieuse que celle du Xsara Picasso. Il a séduit également pour ses aspects pratiques, sa très bonne luminosité à bord, grâce au pare-brise zénith qui remonte très haut, et sa présentation agréable doublé d'un équipement généreux.Au chapitre grief maintenant, il faut citer son prix élevé en neuf, qui a refroidi les ardeurs de certains (mais on n'a rien sans rien) et un comportement pataud sur la route. Mais nous le verrons, il souffre aussi en occasion de maux récurrents qui ont eu le don d'agacer au plus haut point les propriétaires, et le vieillissement de l'habitacle pose problème pour certains modèles. Sa cote en occasion est par conséquent assez basse, ce qui annule les prix élevés en neuf.Tout cela nous fait vous conseiller d'être prudent lors d'un achat d'occasion, et de bien vérifier avant de foncer tête baissée tous les points qui seront développés dans cette maxi-fiche fiabilité.
Chez Citroën, la C3 a remplacé en 2002 la vieillissante Saxo. Elle a également inauguré un tout nouveau style, tout comme l'appellation commençant par "C". Sa sortie a coïncidé avec un rajeunissement de la clientèle de la marque, qui s'est accentué ensuite avec les C2, C4 et C1. Saluée pour son style, son ergonomie, son confort ou son côté économique, elle fut en revanche décriée pour la piètre qualité de sa finition, et l'absence de recherche dans les matériaux employés à bord. Le restylage de 2005 a un peu amélioré les choses, mais cela reste le point faible de l'auto. En occasion, ses tarifs sont raisonnables. Quant à la fiabilité, elle a pu poser problème aux débuts. Quelques soucis ont perduré, mais aujourd'hui, la tranquillité est retrouvée.
Le Citroën C8 est un clone des Peugeot 807, Fiat Ulysse et Lancia Phedra. Les 4 monospaces ont en effet été étudiés en collaboration par Fiat et PSA, et partagent la quasi-totalité de leurs composants. Ils ne diffèrent que par l'esthétique des calandres, phares et feux. Et dans ce domaine, nous croyons pouvoir dire que le C8 est le plus réussi des 4. Face à la référence Renault Espace, le C8 possède comme argument principal ses portes latérales coulissantes, qui permettent une bien meilleure accessibilité latérale. Le comportement routier est également très sain et la conduite facile. L'habitabilité et la modularité sont même à citer en exemple… Malheureusement le bilan n'est pas aussi rose en terme de fiabilité, car le C8 (et ses clones) a connu de nombreux avatars, et de multiples campagnes de rappel, qui lui ont tout de même évité le pire. Aujourd'hui, cela va bien mieux.
Il a eu une carrière assez prolongée, et sans modification notoire, ni techniques ni d'aspect. Aussi se trouve-t-il dans une large fourchette de prix, sans qu'aucune de ses versions n'apparaisse plus périmée qu'une autre. Bien qu'étant un modèle Citroën à part entière, il n'offre pas la suspension hydropneumatique chère à la marque, mais son confort ne s'en avère pas moins bon. Il est plutôt fiable, agréable à conduire et pas exagérément coté sur le marché.
Citroën Saxo
34
Très présente sur le marché et donc facile à trouver, cette petite Citroën fort solide a le bon goût de s'offrir à des prix amicaux. Tarifs pour lesquels elle offre un certain confort et une étonnante bonne santé mécanique. Oui, malgré une silhouette peu massive, cette proche cousine de la Peugeot 106 est bien une voiture solide. Les offres entre particuliers sont particulièrement abondantes.
Citroën C5
204
Cette berline de haute technologie a trébuché lors de son lancement, par la faute d'une esthétique jugée souvent sans saveur et, surtout, d'une mise au point insuffisante. Son image mitigée lui vaut une cote sans excès. Ce qui est d'autant plus intéressant que les versions restylées, et même à partir de deux ans après le lancement, sont vraiment réussies. C'est un achat à envisager sérieusement si vous privilégiez le confort. Et la sobriété car, en diesel, la bête n'est guère gourmande…
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