L'auto des voisins - Avec son Fiat Spider 124, Bruno allie plaisir et fiabilité
Après des Triumph et des MG d'ancienne génération, le jeune sexagénaire s'est mis à la recherche d'une auto toujours dédiée au plaisir mais sur laquelle il peut compter. Il s'est alors tourné vers l'Italie pour une auto d'origine japonaise, car le roadster Fiat l'a plus séduit que le raodster MX5 dont il s'inspire.
Il en a conduit et possédé bien d'autres. Mais comme le dit Bruno, "je suis un théoricien de la mécanique, pas un mécanicien". Aussi, après une MG et une Triumph d'ancienne génération, des voitures plaisirs à la fiabilité aléatoire, il a décidé de s'offrir la version moderne du Spider Fiat 124.
On le sait, cette auto est assemblée sur les mêmes chaînes que sa cousine Mazda MX5 à Hiroshima au Japon, Mais pourquoi choisir la version italienne du roadster plutôt que la Nippone ? "C'est une question de style. je trouve que la Mazda fait trop manga". Les lignes plus tendues de l'Italienne, "et les 15 cm de plus" font la différence, même si les habitacles sont similaires, hormis quelques matériaux sur les contre-portes.
Une consommation mesurée
C'est donc au volant de ce Spider que Bruno prend du bon temps depuis 2019. Il effectue en moyenne près de 5 000 km chaque année, sans aucun souci jusqu'ici. Et si le kilométrage est assez faible, c'est parce que le roadster Fiat n'est pas son auto au quotidien. Mais une voiture plaisir peut-elle se conjuguer avec une auto économique à l'usage ? "Elle consomme 7,5 l / 100 km seulement", répond le jeune retraité.
Une économie qui fut également d'actualité au moment de l'achat. Bruno cherchait une teinte particulière, pour la carrosserie comme pour l'habitacle. Et c'est tout simplement chez le concessionnaire Fiat non loin de chez lui qu'il a trouvé le modèle précis qu'il souhaitait, en finition Lusso +, le haut de gamme en matière d'équipement. La voiture totalisait 30 000 km au moment de l'achat. "Et je l'ai eu pour 19 000 euros, avec un an de garantie et quatre pneus neufs". Une belle affaire.
Évidemment, il n'est pas spéculateur, et n'a pas acheté le roadster dans l'idée de le revendre. Mais en quatre ans, sa cote a grimpé pour atteindre aujourd'hui 22 000 euros, "avec son kilométrage actuel". Une hausse logique puisque le petit roadster n'a été fabriqué qu'à 1 700 exemplaires. Une hausse qui pourrait se poursuivre ? Bruno ne s'en soucie pas. Pour le moment, il affiche un grand sourire dès qu'il grimpe à son bord, prend du plaisir à ôter, d'une seule main, la petite capote de son cabriolet et de démarrer le 1,4 l turbo 140 ch italien qui repose sur une plateforme japonaise.
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