L'auto des voisins - Pour rouler dans Paris jusqu'en 2030, Benoit a choisi une Volvo V60 diesel
Ce vulcanologue parisien recherchait une auto susceptible d'effectuer de grands trajets sans trop consommer, tout en étant capable de rouler chaque jour dans Paris. La solution s'est imposée sous une forme devenue rare : le diesel hybride rechargeable. En adepte de Volvo, il a jeté son dévolu sur le seul modèle suédois à adopter cette motorisation : le break V60 6d plug-in hybrid.
Réconcilier l'irréconciliable. C'était la gageure de Benoit. Il vit en plein cœur de Paris et pourtant, il appréciait son break Volvo V50 diesel, dans une ville ou le gazole va être rapidement banni. Mais au début de l'année passée, il découvre une auto qui pourrait résoudre son problème. En 2012, la marque suédoise a inauguré un nouveau genre : le diesel hybride rechargeable. Une V60 6d plug-in hybrid qui, grâce à sa batterie, dispose, dix ans après son lancement, d'une vignette Crit'air 1 qui lui permet d'être parfaitement compatible avec la circulation parisienne, jusqu'en 2030 au moins.
Une fois son choix arrêté, reste à dénicher le bon modèle, plutôt rare sur le marché de l'occasion. "J'ai mis quatre mois à le trouver". L'auto convoitée se cache à Valenciennes et totalise 144 000 km. Avec sa finition R Design, "plus une série d'options qui la rapprochent du haut de gamme Summum", l'auto est exactement dans la configuration que le vulcanologue recherche. Pourtant, la voiture a quelques défauts, comme ses amortisseurs arrière, prématurément fatigués. Benoit est décidé à les changer lui-même et ce petit désagrément lui permet de baisser l'addition qui s'élève, tout de même, à 17 000 euros.
Un compresseur de clim facétieux
Hormis ce problème d'amortisseurs, le break hybride rechargeable a un autre souci. Un problème connu de tous ses propriétaires, et de la marque aussi. "Le compresseur de clim sert aussi à refroidir la batterie. Résultat : il fatigue vite". Et il faut le remplacer fréquemment. Celui de la Volvo de Benoit a déjà été changé, mais il s'attend à refaire un autre arrêt au stand avant que sa voiture ne soit en fin de vie. "Et la réparation peut atteindre 4 000 euros. Mais il y a une prise en charge partielle par Volvo".
En attendant, il se sert de son auto régulièrement. En 6 mois, Benoit a déjà effectué 5 000 km, dont quelques virées dans le Sud-Ouest dont il est originaire, et en Bretagne ou sa femme est née. Des routes ou les 280ch de l'engin peuvent s'exprimer. "Mais attention : l'auto pèse 2 tonnes. Ce n'est pas une sportive". Évidemment, avec les bagages à emporter, notamment pour ses deux enfants, le coffre s'avère un peu juste. Partiellement occupé par la batterie, il ne dépasse pas 305 l, soit le gabarit de la malle d'une Clio. "Mais comme c'est un break, il suffit de retirer le cache bagage et l'on peut charger jusqu'au toit". Tout en optimisant le nombre de valises.
Lorsqu'il n'est pas sur les autoroutes du sud-ouest ou de l'ouest, Benoit roule également dans Paris. les 50 km d'autonomie en tout électrique promis sont-ils suffisants ? "c'est plutôt 40 km dans la vraie vie" et il lui arrive parfois de déclencher son moteur thermique dans la capitale. Pour obtenir cette autonomie, même limitée, il se branche sur une prise classique dans le parking souterrain de son immeuble. Mais il envisage de faire installer une prise plus adaptée dans son box, "avec un forfait basique. ça suffit largement pour refaire le plein en une nuit". Quant au plein de gazole, il devra peut-être sortir de la capitale d'ici quelques années pour l'effectuer.
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