L'auto des voisins spécial été - Gaspard en Peugeot 2008 et Pino en camping-car
Le jeune homme de 14 ans voyage en famille, à cinq dans le SUV du Lion vers Toulouse. À l’inverse, Pino le mécano descend aux Sables d'Olonnes avec sa femme et ses deux enfants. Si les premiers sont un peu à l'étroit, les seconds prennent leurs aises.
Tout au long de l'été, l'auto des voisins vous accompagne sur la route de vos vacances. Comment se passe le trajet en voiture, avec quel modèle partez-vous, comment caser toute la famille, ou les amis, mais aussi les bagages ? Nous sommes allés à votre rencontre sur l'aire d'autoroute de Limours-Janvry sur l'A10 pour vous laisser la parole.
Il est assis à l’arrière en compagnie de ses deux sœurs. Trois personnes sur la banquette d’un Peugeot 2008 durant des centaines de kilomètres ? Pas de quoi effrayer Gaspard, 14 ans, qui voyage vers Toulouse en famille depuis Rouen. Besoin de faire des pauses souvent ? « Pas pour nous, mais pour le conducteur ». En même temps, il espère arriver tôt, pour profiter de la piscine et du beau temps et fêter l’anniversaire de sa cousine. Un long voyage pour cette famille partie ce matin.
Évidemment, à cinq, même la malle du 2008, pourtant très respectable, avec sa contenance de 434 l, n’y suffit pas et le coffre de toit qui équipe l’auto devient indispensable pour que chacun puisse caser ses affaires. Mais tout se passe bien à bord de l'auto presque neuve puisqu'elle n'a que quatre mois, même l’exiguïté à l’arrière est parfaitement supportable, « quand chacun respecte sa place ». Mais Gaspard sera néanmoins content lorsque Toulouse sera en vue.
Un camping-car de 160 000 km pour 9 000 euros
Pino, sa femme et ses deux enfants n’ont pas de problèmes de place quant à eux. À quatre dans leur camping-car, ils sont plutôt à l’aise et entendent bien traîner en chemin. Partis de Douai ce matin, ils ne comptent pas arriver immédiatement aux Sables d’Olonnes, leur destination de vacances. Ils vont s’arrêter en chemin dans un corps de ferme à mi-parcours, ou ils ont loué un emplacement. Quant au retour, ils entendent bien prolonger leurs vacances et partir quelques jours à l’aventure, avant de rejoindre le Nord.
Pourtant, le camping-car, un profilé Fleurette sur une base de Fiat Ducato accuse ses 24 ans. Mais Pino ne s’en inquiète pas outre mesure. « Je suis mécano » explique-t-il. Un homme du métier qui a d’ailleurs entièrement restauré la maison roulante, « pour la remettre au goût du jour », même si mécaniquement, il n’a rien eu à redire. Le moteur, un 2.8 Turbo diesel, de 130 ch n’affichait « que » 160 000 km, lorsque Pino l’a acheté juste avant le covid. Il l’a payé 9 000 euros, une somme qui paraît aujourd’hui dérisoire, vu la hausse que ce type d’engin a enregistré depuis.
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