La Moto française: La Sidam au chevet de Voxan
En cette fin d'année 2006, quid du blason Voxan, l'irréductible usine gauloise qui ne se résout pas à enterrer l'idée d'une moto française pourtant si difficile à préserver ?
Pendant que Piaggio et son groupe tentaculaire place l'Italie dans le concert mondial du deux roues et que Ducati regarde sereinement l'avenir, certaine de sa force et d'une culture qui se décline encore en tant d'autres marques transalpines, dans l'hexagone, trois ouvriers s'échinent fébrilement à assembler dans un local d'Issoire sept Charade à l'année.
Alors Voxan doit faire ce qu'il peut pour vivre en pays hostile. Le salut viendra peut être du groupe Sidam dont la vocation est de favoriser l'entrée et le développement de tout ce que la Chine compte de deux roues mécanisées.
La démarche veut se faire l'écho d'un nouveau départ avec la dynamisation du réseau. Des Voxan se retrouveraient ainsi dans une majorité des 179 revendeurs de la Sidam. L'aube d'une reprise du développement de Voxan, en politiquement correct dans le texte.
C'est tout le mal qu'on leur souhaite. Même si les choses risquent plus sûrement de tourner à l'absorption à court terme au profit d'industriels asiatiques désespérément à la recherche d'un savoir faire utile à leur percée économique. Ce qui est assez loin d'une idée de la moto française. N'est pas Benelli qui veut.
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