La Russie et l'Opep ont voté la réduction de la production de pétrole
En fin de semaine dernière, l'Opep (organisation des pays exportateurs de pétrole) se réunissait à Vienne pour négocier la réduction de la production. Elle a été difficilement votée mais bien actée, afin de faire remonter le cours du baril, qui repart déjà à la hausse.
Si le gouvernement a fait quelques gestes pour les gilets jaunes en matière de fiscalité sur les carburants, il se pourrait que ça soit rapidement annulé par la remontée du cours du baril de Brent. Le pétrole devrait en effet repartir rapidement à la hausse après le vote de l'Opep et de la Russie, ce week-end, de limiter la production mondiale. Le cours du baril était en effet tombé à des niveaux très bas ces derniers temps, à moins de 60 dollars.
L'accord prévoit de réduire la production à hauteur de 1,2 million de barils par jour en moins. Et cela a eu un effet immédiat sur le prix du baril qui a pris 1,6 dollar. Selon les analystes, la hausse devrait se poursuivre jusqu'au troisième trimestre 2019 avec un baril qui devrait remonter à 70 dollars.
La réduction de la production a été compliquée à négocier : la Russie ne voulant pas la prendre, seule, en charge en pleine période hivernale, et d'autres pays en difficulté (Venezuela, Iran, Lybie), ne pouvant pas la gérer non plus.
Au final, après un accord difficile, sur les 1,2 million de barils en moins par jour, 800 000 seront attribués aux quatorze membres de l'Opep (hors Lybie, Venezuela et Iran) et les dix partenaires de l'Opep, dont la Russie, se partageront les 400 000 barils en moins restants.
D'ici la mi-2019, les prix à la pompe devraient donc remonter sous la pression d'un baril remontant vers les 70 dollars, mais les analystes estiment que nous sommes toujours en période de surcapacité, la faute à une production américaine élevée et à une demande un peu plus faible que la production mondiale.
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