Les restylages les plus réussis (Tome 2)
Boucliers, optiques, calandres, voici les éléments qui évoluent très souvent lors d’un restylage, une opération délicate menée avec plus ou moins de goût. Voici, selon nous et en toute subjectivité, les coups de bistouri les plus réussis.
Il y a un mois, nous éditions notre premier Top 10 des restylages réussis. Seulement, les modèles ayant profité d’un restylage bien fait sont plus nombreux. C’est pourquoi vous avez sous les yeux le deuxième volet, dont le choix des modèles est encore une fois totalement subjectif. Seul le style est ici pris en compte, une donnée que chacun apprécie à sa façon.
BMW Série 1 F20
Par rapport à la première génération de Série 1, cet opus étonne moins lors de sa sortie. Néanmoins, sa face avant se démarque du reste de la gamme par la forme biseautée de ses optiques. Celles de l’arrière sont plus classiques et leur taille peut paraître trop petite aux yeux de certains. Résultat, la marque rectifie le tir en donnant un aspect plus traditionnel à sa compacte : phares avant et calandre allongés tandis que les feux arrière grandissent et se découpent en deux parties. Ainsi revu, le design de cette Série 1 est moins original, mais plus cohérent.
Citroën C4 Cactus
Cette voiture dite « essentielle » de la part de Citroën a quelque peu surpris lors de la sortie en 2014. Il faut dire que son aspect tout en rondeur et lisse comme un galet est assez rare. Ce qui l’est davantage reste son système Airbump disposé sur les ouvrants. Censés absorber les chocs, ils sont pour le moins imposants et pas du goût de tous. En janvier 2018, la marque revoit en profondeur le design de son crossover. Les feux de jour intègrent la calandre et le logo, les feux arrière jugés trop petits s’élargissent et surtout les Airbump disparaissent presque totalement. La physionomie de l’auto s’en trouve renouvellée, en paraissant notamment plus basse.
Ford C-Max II
En 2010, lors de la sortie du C-Max, la catégorie des monospaces n’a pas encore totalement laissé sa place à celle des SUV. Le Ford est alors conçu avec les contraintes du segment, notamment celles de proposer un grand volume intérieur. En toute subjectivité, ce C-Max n’est pas un canon de beauté sans pour autant être désagréable à l’œil. Toutefois, les designers le rendent plus « sexy » cinq ans plus tard. Comme la Focus avant lui, il adopte une calandre façon Aston Martin, un bouclier plus épuré et des optiques affinées. À l’arrière, seuls les feux gagnent en modernité. Au final, ce restylage donne un coup de jeune bienvenu au C-Max, mais cela ne suffira pas à face à la déferlante des SUV.
Jeep Compass I
Ce Jeep n’a pas marqué les esprits, et pour cause puisqu’il n’a pas connu un grand succès, peut-être dû à ses lignes particulières. La découpe du vitrage et des ailes lui donnent un profil singulier, mais c’est peu par rapport à l’avant. La forme du bouclier et surtout des clignotants qui semblent tomber n’est pas très heureuse. C’est en juin 2011 que Jeep décide de remédier à cela en revoyant entièrement la partie avant. Le but est de l’harmoniser avec le reste de la gamme et notamment le Grand Cherokee, mission réussie. Pour ne rien gâcher, l’intérieur a également droit à un coup de ménage. Volant, compteurs et console centrale gagnent en modernité.
Opel Grandland X
Bâti sur la même plateforme que le Peugeot 3008, le SUV allemand s’en distingue côté look. Profitant d’un profil élancé et de lignes sans agressivité, le Grandland X est agréable à l’œil. Pourtant, Opel réussit à le rendre plus attirant lors du restylage de juillet 2021. Ainsi la partie avant se distingue de la concurrence en adoptant une calandre noire et des fines optiques à la signature lumineuse spécifique. Cette partie avant, bien réalisée, est devenue l’identité de la marque puisque les Astra, Crossland et autre Mokka profitent de ce « Vizor ». L’autre chantier opéré sur le Grandland (qui perd pour l’occasion la lettre X) ne se voit pas au premier abord, mais a toute son importance pour le conducteur. Il s’agit de la planche de bord qui adopte deux écrans regroupés, le « Pure Panel ».
Renault Mégane II
Celle qui fut élue voiture de l’année 2003 prenait un risque à sa sortie : s’attaquer au segment le plus concurrentiel avec un look original, surtout à l’arrière. Les clients ont adhéré puisque sa production a dépassé les 3 millions d’exemplaires. Lors du restylage opéré en 2006, Renault ne transfigure pas son auto puisque les retouches sont subtiles, mais bienvenues. La calandre dans le prolongement des optiques avant est plus cohérente, tandis que le graphisme à l’horizontale des feux arrière assoit visuellement l’auto. Enfin, les protections des boucliers de couleur carrosserie harmonisent l’ensemble.
Renault Clio V
Pour certains, la critique est facile, pour d’autres justifiée : la dernière Clio est trop proche de sa devancière. Proportions, découpe des vitrages, poignées de porte arrière dissimulées, les similitudes sont nombreuses. À l’opposé, la Peugeot 208 a totalement changé de style, et a séduit plus de monde. Pour inverser cela, Renault a sorti le bistouri, essentiellement pour l’avant, avec un résultat assez spectaculaire. Logo, calandre, optiques, signature lumineuse et bouclier changent totalement la physionomie de la citadine. Avec ses feux arrière façon « Lexus », la partie arrière évolue davantage en douceur.
Peugeot 106
Retour dans les années 90 avec la 106. Lors de sa sortie en 1991, les lignes de la Sochalienne ne déchaînent pas les foules. Elle rencontre toutefois un succès certain et profite notamment d’une gamme animée par de multiples séries spéciales. L’avènement du restylage en 1996 lui donne une vraie bouffée d’oxygène. Les optiques avant pincées sont parfaitement dans l’esprit de la marque et le « Lion » s’affiche fièrement au centre d’une fine calandre. À l’arrière, les modifications ne vont pas aussi loin, mais les feux entièrement teintés en rouge modernisent l’ensemble.
Peugeot 2008
La première génération du 2008 n’a pas tous les codes des SUV. Certes, il est surélevé, profite de rails de toit, se pare de protections sur les boucliers, mais il lui manque un petit quelque chose. Ce sera chose faite en mai 2016 lors de la mise à niveau de mi-carrière. Le capot devient plus horizontal, à l’inverse de la calandre, plus verticale tout en s’affirmant davantage. La rondeur de la partie avant s’efface pour gagner en impression de robustesse. La transformation en véritable SUV s’achève avec ses arches de roue marquées. Petite touche finale, les feux arrière adoptent les trois griffes à effet 3D.
Porsche Cayenne I
Lorsque Porsche lance son premier Cayenne en 2002, les puristes crient au scandale. Pourtant, les avis sont unanimes : ce SUV a de réelles qualités dynamiques. En revanche, les avis sont davantage partagés à propos de son style. Les optiques avant, dans l’esprit de la 911 type 996 et déjà critiqué lors de sa sortie, reçoivent un accueil pour le moins mitigé. Sans réussir à totalement faire taire les critiques, le restylage opéré en 2007 lui fait beaucoup de bien et affine la partie avant. À noter par ailleurs que deux déclinaisons existent, la première avec les clignotants verticaux (versions de moins de 400 ch) et la seconde avec les clignotants horizontaux (plus de 400 ch).
Skoda Octavia III
Skoda a su prendre quelques risques avec notamment les Yeti et Roomster. En revanche, il est plus difficile pour la marque d’oser avec l’Octavia. On ne peut la qualifier de banale, mais son style reste sage. Il est donc décidé lors du restylage de 2017 de lui donner un peu plus de peps. Si l’arrière est quasiment inchangé, l’avant évolue plus nettement avec l’adoption d’optiques scindées en deux. Un « détail » qui change réellement la physionomie de l’auto. Dans une moindre mesure, le bouclier et les antibrouillards ont également droit à un nouveau coup de crayon.
Tesla Model 3
La « petite » berline de Tesla est facilement reconnaissable. L’absence de calandre, son capot bas et la forme des vitres latérales lui sont vraiment singuliers. Elle arbore des lignes assez simples qui semblent indémodables. Pourtant, elle a fraîchement eu droit à son restylage. Une opération finalement bienvenue avec ses optiques avant affinées lui donnant un regard plus perçant. À l’arrière également les feux gagnent en finesse tandis que les boucliers évoluent en douceur. À première vue, l’intérieur reste tel quel, pourtant le volant est nouveau et l’écran gagne un affichage plus grand. Tesla a décidé de faire évoluer sa Model 3 par petites touches, et cela fonctionne bien.
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