Maxi-fiche fiabilité : que vaut la Dacia Sandero 2 en occasion ?
Dates clés
- Octobre 2012 : commercialisation de la Sandero 2
- Novembre 2012 : commercialisation de la Sandero 2 Stepway
En bref
La Sandero fut, après la Logan, le deuxième "hit" de la marque, au cours de son ère moderne, c’est-à-dire celle commençant en 2004, sous l'égide de Renault, avec la présentation de la Logan justement... La Sandero, qui en est à sa deuxième génération, celle qui nous intéresse ici, en est une version raccourcie, deux volumes, à hayon, du gabarit d'une Renault Clio ou d'une Peugeot 208, soit celui d'une (grande) citadine polyvalente. Mais il s'agit d'une proposition low cost. Les prix en neuf sont parfaitement imbattables, mais les prestations, elles, en deçà de celles des concurrentes généralistes, en termes de qualité de finition, d'équipement et de présentation. Sur ces points, on comprend le prix. Mais pour le reste, la Sandero dame le pion à plus cher qu'elle. L'habitabilité est exceptionnelle, le volume de coffre remarquable, le confort étonnant. Et elle est garantie 3 ans, soit un de plus que la plupart de ses compétitrices. Ses coûts d'utilisation sont également particulièrement bas, et sa fiabilité sans gros reproches. La version Stepway, au look de baroudeuse et rehaussée, représente le plus gros des ventes. Il faut dire qu'elle en jette pas mal avec ses barres de toit et des protections de carrosserie. Pour quelqu'un de pragmatique, un achat en occasion ne peut donc que représenter une bonne affaire. C'est donc parti pour une véritable radioscopie de cette auto.
Caradisiac a aimé
- L'habitabilité
- Le volume de coffre
- Le confort de suspension
- Le look de la Stepway
- Les coûts d'utilisation
- Les prix
- La fiabilité globale
Caradisiac n'a pas aimé
- La qualité de finition
- La sellerie
- La direction
Nos versions préférées
- II 0.9 TCE 90 LAUREATE ECO2
- II 1.5 DCI 90 LAUREATE E6
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- L'habitabilité : elle est conséquente, aussi bien à l'avant qu'à l'arrière, on y est à l'aise à 4 adultes et même à cinq avec un enfant.
- Le volume de coffre : avec 320 litres, il est supérieur à la plupart des concurrentes, Skoda Fabia exceptée.
- Le confort : les suspensions sont typées moelleuses, et à grand débattement. Du coup, la Sandero absorbe efficacement les irrégularités de la route et préserve les vertèbres de ses occupants.
- Le look : bien plus avenant que celui de la première génération. Et en version Stepway, elle a même de la "gueule". Pas pour rien que cette déclinaison se vend mieux que la classique.
- Les coûts d'usage : peu chère à l'achat, à l'entretien et à assurer, fiable, elle se revend aussi assez bien. Les coûts d'usage sont donc réduits au minimum.
- Les prix : planchers en neuf, ils sont aussi abordables en occasion, parce qu'on part de bas. Cependant elle décote plutôt lentement.
- La fiabilité globale : la Sandero fait honneur à la réputation de fiabilité générale de Dacia. Peu de soucis à signaler.
Ce qui peut faire hésiter
- La qualité de finition : bien sûr avec des tarifs aussi serrés, il ne faut pas s'attendre à une présentation luxueuse ni à des matériaux cossus. C'est sérieux et bien assemblé, mais les plastiques et autres matériaux sont simples.
- La sellerie : elle n'est pas des plus agréables, que ce soit au niveau des tissus ou des assises, qui manquent à la fois de maintien et de profondeur.
- La direction : elle manque de ressenti et de précision.
Budget
Achat / Cote :
En neuf, les prix de la Sandero sont tout simplement imbattables. En occasion, ils restent bien inférieurs à ceux des concurrentes à âge et kilométrage égal. Mais elle décote assez lentement, moins vite que ce à quoi on aurait pu s'attendre. Les très bonnes affaires sont rares. Le premier prix en essence 1.2 75 ch est de 7 000 € environ et de 8 000 € pour un diesel 1.5 dCi 75.
Consommation :
Aucun moteur n'est trop glouton, mais le 1.2 75 ch essence est de conception ancienne, et moins efficient que le 0.9 TCe au vu des performances limitées. Le 1.5 dCi fait par contre des merveilles. Il est véritablement sobre.
Assurance :
C'est bien simple, la Sandero est la citadine polyvalente la moins chère à assurer. Aussi bien comparée aux françaises qu'aux allemandes, japonaises ou coréennes. Vous économiserez au minimum 10 à 15 % sur la prime. Sur plusieurs années, ce n'est pas négligeable...
Prix des pièces :
À ce chapitre aussi la Sandero est particulièrement économique. Les pièces d'usure, les filtres, les consommables sont particulièrement abordables. Par exemple les disques de frein coûtent presque 2 fois moins cher que pour une Renault Clio...
Entretien :
Le planning d'entretien est fixé, pour les moteurs essence, à 30 000 km ou 2 ans, mais avec un entretien intermédiaire tous les 15 000 km ou 1 an (sans vidange). Pour les dCi, c'est 20 000 km ou 2 ans, avec une opération de "service" conseillée mais pas obligatoire tous les ans ou 10 000 km. Pour la courroie de distribution (sur dCi et 1.2 16v) c'est tous les 160 000 km ou 6 ans. Les tarifs de main-d’œuvre sont ceux de Renault, donc en dessous de la moyenne, mais pas low cost non plus. Au final, c'est donc moyen.
Fiabilité
Description :
Tout comme les autres modèles de la gamme, la Sandero de deuxième génération présente un bilan fiabilité très positif. Sans parler d'absence de soucis, il faut reconnaître qu'après radioscopie du marché, des témoignages, des forums, des rappels, la "moisson" de problèmes est réduite. C'est un souci de moins pour les acheteurs potentiels au moment de signer le chèque. Cependant, soyez attentifs tout de même aux quelques défauts relevés, ci-après exposés.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Turbo. Sur le 1.5 dCi, quelques cas de défaillance prématurée du turbo. Cela reste assez isolé.
Autres pannes ou faiblesses :
- Rouille. Certains propriétaires décrivent l'apparition de rouille sur les soubassements, ou les transmissions. C'est sans gravité car c'est une corrosion de surface. Ce qui n'empêche pas de traiter les pièces si envie.
- Boîte à air. Le boîtier situé proche du tablier séparant la baie moteur de l'habitacle peut bouger dans sa fixation caoutchouc et occasionner des vibrations.
Aspect extérieur :
- Trappe à essence. Le ressort peut sauter, il faut le remplacer. Graisser la partie sur laquelle il appuie sur la trappe peut aider à éviter cet inconvénient.
Finition intérieure :
- Joints. Les joints de coffre et de porte peuvent se révéler non étanches et provoquer des entrées d'eau. Ils peuvent aussi se décrocher intempestivement. Un remplacement ou un repositionnement/collage améliore les choses.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Voyants. L'allumage des voyants ABS et antipatinage sur certains modèles, parfois accompagné de dysfonctionnements de la climatisation ou du régulateur de vitesse, conduit au remplacement de l'unité centrale d'habitacle (UCH).
- Media-Nav. Quelques cas de bugs ou dysfonctionnements sont rapportés, souvent en tout début de vie de la voiture. Le bloc est alors remplacé.
Rappel de rectification en concession :
- Décembre 2015. Les modèles sortis d'usine entre le 17 septembre 2015 et le 4 décembre 2015 retournent au garage. Un défaut de fabrication des biellettes axiales de direction peut conduire à leur casse. Elles sont remplacées.
- Septembre 2013. Rappel d'une série pour contrôle et remplacement éventuel d'un tuyau de frein, qui peut être en contact anormal avec un tuyau de sortie du turbo.
Meilleures versions
En Essence : II 0.9 TCE 90 LAUREATE ECO2
En Diesel : II 1.5 DCI 90 LAUREATE E6
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