Notre premier Top 10 des restylages les plus réussis
C’est un passage obligé, ou presque : arrivée à mi-carrière, une auto profite d’un restylage. Les évolutions apportées ne sont pas toujours au goût du plus grand nombre, mais certaines sont particulièrement appréciées. Voici une sélection des restylages qui, selon notre avis, sont réussis.
Les goûts et les couleurs sont propres à chacun, aussi bien dans le domaine culinaire que celui du style automobile. C’est un sujet purement subjectif que nous traitons ici, en nous éloignant quelque peu de l'objectivité du journaliste. Seulement, derrière un journaliste automobile, sommeille très souvent un passionné.
Voici donc une sélection non exhaustive, et bien sûr subjective, de dix restylages parmi les plus réussis. Ni la technique, ni le succès ou les chiffres de vente ne viennent étayer ce choix. Et il est à parier que de nombreux lecteurs désapprouveront certains modèles présents ici. C’est pourquoi je les invite à s’exprimer dans les commentaires. D’ailleurs, un deuxième volet comprenant des modèles plus récents est en réflexion…
BMW Série 3 E90
Après une génération E46 très réussie sur le plan du style, cette E90 naît sous le crayon du designer Chris Bangle ne produit pas le même effet. L’ensemble est équilibré et harmonieux, mais certains détails chiffonnent quelque peu les habitués de la marque. À l’avant, l’ouverture en bas du bouclier n’est pas des plus heureux, mais ce sont surtout les feux arrière qui déroutent. Les couleurs employées ainsi que leur forme manquent d’homogénéité. La marque décide de revoir sa copie en septembre 2008 avec un avant subtilement revu (bouclier, calandre, optiques). La bonne surprise est à l’arrière avec des feux redessinés qui adoptent un léger décroché. De plus, leur couleur rouge est uniforme et la technologie à LED s’y invite. Enfin, le style intérieur est inchangé, mais la qualité de la finition progresse afin de revenir aux standards de la marque. Tout savoir sur le restylage de la Série 3.
Citroën Berlingo I
Lors de sa sortie en 1996, le Berlingo marque une rupture avec les autres camionnettes de l’époque puisqu’il est de type mono volume, sans décrochement entre la cabine et la partie destinée au chargement. Le genre ludospace est né, suivi de près par le Renault Kangoo. Quoique sage, le style du Berlingo est alors dans l’ère du temps. Cependant, le restylage de 2002 va considérablement le moderniser. La partie avant est totalement revue, se muscle et prend des airs de SUV. Si la partie arrière n’évolue que très peu, la planche de bord est entièrement nouvelle. Elle paraît plus solide et fait la part belle aux rangements.
Citroën C5 I
Citroën s’est illustrée, notamment dans le passé, par ses prises de risque et un style parfois singulier. Avec la berline C5, la marque a fait l’opposé quitte à, paradoxalement, prendre le risque de ne plaire à personne. En effet, sa ligne placide était loin de faire tourner les têtes dans la rue. C’est pourquoi Citroën décide de changer profondément son style en 2004. Capot, calandre, optiques, boucler, logo, toute la partie avant y passe avec un résultat convaincant. À l’arrière, c’est un peu plus mitigé même si l’on peut saluer l’effort réalisé au niveau du bouclier et des feux désormais en deux parties. Tout savoir sur le restylage de la Citroën C5.
Ford Focus III
Avec son bouclier ouvert en trois parties et formant deux « triangles », la Focus de troisième génération n’a pas vraiment un faciès facile. L’ensemble se révèle agressif sans pour autant être sportif. En novembre 2014, la compacte allemande a droit à un coup de bistouri bienvenu. L’avant s’assagit et devient nettement plus élégant. La calandre d’inspiration Aston Martin s’intègre parfaitement autour d’optiques plus allongées et d’un bouclier aux ouvertures tout en largeur. L’ensemble est nettement plus cohérent. À l’arrière, le graphisme des feux évolue que très légèrement. En revanche, la console centrale de la planche de bord accueille un écran plus grand et simplifie l’ergonomie des différentes commandes. Tout savoir sur le restylage de la Ford Focus.
Nissan Qashqai I
Il s’agissant sans doute du premier SUV qui reprenait les codes des berlines, tel un crossover. Ses lignes douces et ses proportions équilibrées en font une voiture agréable à l’œil. Il y a tout de même un élément qui vient perturber la lecture de ses lignes : les optiques avant. Davantage verticales, elles s’inscrivent assez mal dans la face avant de ce Qashqai. Ce petit « désagrément » sera réglé au printemps 2010 avec des éléments davantage dans le sens de la largeur. Ajouter à cela un capot, des ailes, une calandre et un bouclier redessiné et vous obtenez un crossover au design beaucoup plus cohérent. À l’arrière, le graphisme des feux est revu avec l’adoption d’un éclairage à LED.
Peugeot 406
Remplaçante de la 405, la berline tricorps de Peugeot fait l’unanimité lors de sa sortie en 1995. Malgré un style classique, il s’en dégage une certaine classe et l’équilibre des lignes est difficilement critiquable. Un dessin réussi que les designers prennent le risque de faire évoluer en 1999, non sans talent. Les optiques avant conservent un style pincé tout en profitant d’une glace lisse et le logo est nettement mieux mis en avant. Le bouclier est aussi plus moderne. À l’arrière, les feux deviennent rouges et sont séparés par un liseré de couleur carrosserie, un détail qui fait son petit effet.
Renault Clio II
Lors de sa sortie en 1998, la Renault Clio de deuxième génération adopte un style tout en rondeur, peut-être un peu trop. En juin 2001, le constructeur décide de faire évoluer en profondeur sa citadine. Ainsi, les phares avant un peu globuleux laissent place à des éléments plus travaillés esthétiquement. La face avant est ainsi transfigurée et gagne en modernité, tandis que l’arrière évolue légèrement (optique et bouclier). L’intérieur a également droit à une belle évolution, la finition, jusque-là moyenne, devient ce qui se fait de mieux dans la catégorie.
Renault Twingo II
Avec son look unique et sa face avant au regard de grenouille, la Twingo de première génération a marqué les esprits. Si bien que lorsque le second opus débarque en 2007, c’est la déception qui prime. Hormis le nom, la petite Renault a perdu son côté jovial pour devenir presque banale. En mars 2011, elle rectifie le tir avec l’apparition notamment d’optiques rondes à l’avant et de feux arrière en deux parties. En revanche, l’intérieur bien conçu dès le départ ne change pas.
Volkswagen Polo IV
En 2001, cette génération de Polo s’éloigne un peu du design de la Golf, mais conserve un sérieux certain. Un peu trop d’ailleurs, si les optiques rondes sont plutôt réussies, la face avant un peu « plate » lui donne un aspect fade. L’arrivée de la version restylée dépoussière nettement la petite Polo. Forme rondelette, calandre imposante, forme plus travaillée des phares, la Fourmi est réellement transfigurée. À l’arrière, le graphisme des feux évolue dans le bon sens, en s’intégrant davantage dans la gamme Volkswagen de l’époque.
Volkswagen Touran I
Nous restons dans l'univers Volkswagen et à une période proche puisque le premier Touran apparaît en 2003. Comme pour la Polo, on peut lui reprocher une partie avant sans aspérité, voire fade. Cela respire le sérieux, mais peu de choses s'en dégagent. En novembre 2006, la marque allemande applique la même recette que pour sa citadine avec un résultat pour le moins convaincant. Optiques avant retravaillées, calandre plus imposante et chromée, et bas du bouclier un peu plus acéré, la physionomie du Touran change. A l'arrière, l'intérieur des feux est revu avec l'intégration de parties blanches, l'ensemble donne une impression d'éclairage à LED, bien vu.
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