Le Renault Scénic, c'est simple, c'est tout simplement le précurseur dans la catégorie des monospaces compacts, certes aujourd'hui en déclin, mais qui a connu un boom phénoménal à la fin des années 90 et au début des années 2000. La première génération date de 1996, et fut une petite révolution, comme l'Espace en son temps.
Il manquait jusqu'en 2009, dans la gamme Peugeot, un vrai monospace compact, titre auquel ne pouvaient prétendre ni la 307 SW ni la 308 SW qui lui a succédé. Mais cet impair est corrigé avec le 5008, qui reprend à son compte les meilleures solutions de ses concurrents, pour en faire un des plus doués de sa catégorie à sa sortie.
Après la Logan, la Sandero et le Duster, c’est le monospace compact Lodgy qui s’est chargé de venir élargir la gamme du constructeur roumain. Le but, proposer de la place, beaucoup de place, autant que dans un Scénic ou même un "grand" Scénic, mais pour un tarif imbattable !
Renault fut LE précurseur en matière de monospace compact. Avec son Scénic de première génération, sorti en 1996, il invente ce nouveau segment automobile en mettant dans un gabarit compact tous les ingrédients du succès de l'Espace : habitabilité, modularité, volume de coffre et position de conduite surélevée. Le succès a été immédiat et le Scénic a caracolé dans le top des ventes pendant longtemps, avant l'arrivée du Citroën Xsara Picasso, qui n'a jamais vraiment réussi à l'en déloger. La seconde génération, à laquelle nous allons nous intéresser ici, a pris le relais en 2003. En gommant certains des défauts de son prédécesseur, comme la position de conduite de camionnette, la finition limite ou un équipement assez basique. Il garde cependant certains des défauts comme les sièges indépendants avec celui du centre plus étroit et qui ne sont pas rabattables dans le plancher (comme ceux des C4 picasso, Toyota verso arrivés au cours de sa carrière). Le style est lui plus affirmé, l'équipement plus technologique, le confort toujours remarquable. Malheureusement, remarquable aussi est son manque cruel de fiabilité. Les soucis, petits et gros furent légion tout au long de sa carrière. Seules les toutes dernières années se sont révélées moins problématiques. Il faut donc se montrer prudent lors d'un achat d'occasion. À noter qu'en arrivé en 2004 une version "Grand Scénic" 5 ou 7 places, pour les familles nombreuses, et en 2007 une finition Conquest au look baroudeur.
Maxi-fiche fiabilité : que vaut l'Opel Zafira 2 en occasion ?
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L'Opel Zafira a ouvert la voie dans la catégorie des monospaces, compacts, mais disposant de 7 places, en 1999 avec sa première génération. En 2005 débarque la deuxième génération. Il propose toujours 7 places et une unique longueur de carrosserie, contrairement aux Renault Scénic ou Citroën C4 Picasso (court et long). Plus grand et large que le précédent, ce Zafira est plus habitable et emporte plus de bagage. Il est aussi mieux présenté mais sa sobriété dans l'habitacle confine à la tristesse. Conservant une modularité exemplaire avec le système Flex7, améliorant (un peu) son confort, adoptant des motorisations plus modernes en provenance de chez Fiat, il améliore donc son agrément et ses prestations. Et sa fiabilité également, ce qui n'était pas du luxe. Même si ce n'est pas parfait. Même si une troisième génération est apparue fin 2011 (Zafira Tourer), Opel a prolongé la commercialisation de ce modèle jusqu'à aujourd'hui. Mais c'est surtout en occasion qu'on le retrouvera, à des tarifs plutôt sympas.
Il ne faudrait pas l'oublier, mais le Meriva est, avec le Toyota Yaris Verso, un précurseur dans la catégorie des minispaces. La première génération, sortie en 2003, a démontré que l'on pouvait avoir beaucoup de place dans un petit espace (4,04 m). La deuxième génération, qui a fait son apparition en septembre 2010, a introduit une originalité, plus vue depuis assez longtemps sur un véhicule généraliste : les portes arrière à ouverture antagoniste. Un petit plus pratique pour ceux qui ont des enfants. Et la modularité, avec des sièges arrière qui peuvent se recentrer, a été conservée. Il a par contre bien enflé au niveau des mensurations, en devenant presque aussi gros qu'un Renault Scénic (4,29 m). Si habitabilité et volume de coffre en bénéficient, il devient moins citadin, plus polyvalent. Mais aussi plus cher. En occasion, les tarifs sont cependant attractifs car les acheteurs ne se bousculent pas. La fiabilité est en très nette amélioration par rapport au précédent. Sans être parfaite non plus, elle n'entraîne aucune remarque négative particulière.
Le Grand C4 Picasso a fait ses premiers tours de roues en octobre 2006, quelques mois avant sa version raccourcie 5 places le... C4 Picasso (mars 2007). Il inaugure chez Citroën le concept des deux variantes de carrosserie différentes selon le nombre de place, afin de mieux imiter Renault et ses Scenic et Grand Scenic.Il est d'ailleurs le seul à avoir pu faire concurrence au monospace compact frappé du losange, en le devançant largement en terme de ventes, tant que le Grand Scénic 3 n'était pas encore arrivé...Le Grand C4 Picasso a immédiatement plu au public pour son esthétique affirmée (on était bien loin de la fadeur du Xsara Picasso). Il a séduit également pour ses aspects pratiques, ses 7 places très bien intégrées, sa très bonne luminosité à bord, grâce au pare-brise zénith qui remonte très haut, et sa présentation agréable doublé d'un équipement généreux.Au chapitre grief maintenant, il faut citer son prix élevé en neuf, qui a refroidi les ardeurs de certains (mais on n'a rien sans rien) et un comportement pataud sur la route. Mais nous le verrons, il souffre aussi en occasion de maux récurrents, encore plus nombreux que pour le C4 Picasso 5 places déjà étudié, qui ont eu le don d'agacer au plus haut point les propriétaires. Le vieillissement de l'habitacle pose par exemple problème pour certains modèles. Sa cote en occasion est par conséquent assez basse, ce qui annule les prix élevés en neuf. Les problèmes sont pour la plupart bien traîtés en service après-vente mais certains perdurent tout de même ou reviennent.Tout cela nous fait vous conseiller d'être prudent lors d'un achat d'occasion, et de bien vérifier avant de foncer tête baissée tous les points qui seront développés dans cette maxi-fiche fiabilité.
Le C4 Picasso, lancé en mars 2007, quelques mois après le Grand C4 Picasso (octobre 2006), avait vocation a remplacer le Xsara Picasso, qui a toutefois continué sa carrière en parallèle. Depuis l'arrêt de commercialisation de ce dernier en 2010, il reste le seul monospace compact 5 places de la gamme du constructeur aux chevrons.Il est également le seul à avoir pu faire de l'ombre au monospace compact frappé du losange, à savoir le Renault Scénic. Il l'a régulièrement devancé en terme de ventes dans l'hexagone, avant que le Scénic ne reprenne la tête avec la sortie de la 3ème génération.Reste que le C4 Picasso a immédiatement plu au public pour son esthétique affirmée et bien plus audacieuse que celle du Xsara Picasso. Il a séduit également pour ses aspects pratiques, sa très bonne luminosité à bord, grâce au pare-brise zénith qui remonte très haut, et sa présentation agréable doublé d'un équipement généreux.Au chapitre grief maintenant, il faut citer son prix élevé en neuf, qui a refroidi les ardeurs de certains (mais on n'a rien sans rien) et un comportement pataud sur la route. Mais nous le verrons, il souffre aussi en occasion de maux récurrents qui ont eu le don d'agacer au plus haut point les propriétaires, et le vieillissement de l'habitacle pose problème pour certains modèles. Sa cote en occasion est par conséquent assez basse, ce qui annule les prix élevés en neuf.Tout cela nous fait vous conseiller d'être prudent lors d'un achat d'occasion, et de bien vérifier avant de foncer tête baissée tous les points qui seront développés dans cette maxi-fiche fiabilité.
Doté d'un look rétro assez craquant, ce modèle a été une vedette sur le marché de l'occasion. Aujourd'hui, l'offre plus abondante, jointe à la variété des modèles proposés à la vente, ont fait revenir la cote à des niveaux nettement plus raisonnables. Et il devient donc possible d'acquérir ce break américain assez inclassable à des niveaux de prix tout à fait raisonnables. Avec l'assurance de se trouver à la tête d'un modèle vraiment original et qui, au-delà de toute frime, possède au quotidien, un charme certain pour qui le fréquente assidûment.
Le Mazda 5 s'est engouffré dans la catégorie des monospaces compacts bien après les autres, en 2005, soit presque 10 ans après sa majesté le Renault Scénic. Mais il a apporté avec lui une innovation majeure sur ce segment, reprise de la catégorie des "grands" monospaces. Il s'agit bien sûr des portes latérales coulissantes. Un système qui permet d'offrir une très bonne accessibilité aux places arrière, même dans des lieux très étroits. Mécaniquement, il n'utilise que des moteurs d'origine Mazda, contrairement à d'autres modèles de la gamme, qui reprennent des mécaniques PSA. Cela lui permet d'afficher une meilleure fiabilité, ces blocs étant quasiment irréprochables. Par ailleurs, le "5" connaît quelques soucis récurrents, mais d'une gravité relative, et les utilisateurs sont globalement satisfaits de leur investissement. En occasion les prix sont assez soutenus, il faut le savoir…
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