L'évocation de son seul nom suffit à faire râler les automobilistes. Pourtant la politique auto d’Anne Hidalgo n’est pas la plus contraignante d’Europe. Loin de là. En examinant les restrictions de circulation à Berlin, Londres ou Madrid, on s’aperçoit que la maire de Paris est plutôt autophile.
Lancé en grandes pompes en 2011, le service d’autopartage de véhicules électriques Autolib’ vit ses dernières semaines. Des incertitudes demeurent sur les modalités pratiques et le sort de ses salariés.
Avec la grande avancée des batteries ces dernières années, le groupe Bolloré est à la traîne et se montre incapable de concurrencer les acteurs majeurs du secteur. Vincent Bolloré le reconnaît lui-même, sa marque ne peut rien contre les ténors que sont Renault, Tesla ou encore le groupe Volkswagen.
Le 5 décembre 2011, Bertrand Delanoë, maire de Paris de l'époque, inaugurait en compagnie de Vincent Bolloré Autolib, un service qui permet de louer pour un court trajet une citadine électrique. Petit bilan cinq ans plus tard.
Le groupe français sera bientôt de retour en Amérique du Nord. Mais PSA se contentera de proposer dans un premier temps un service d'autopartage en partenariat avec Bolloré.
Lorsque le groupe Bolloré s’est lancé dans l’aventure de la propulsion électrique il y a déjà 22 ans, c’était un grand saut dans l’inconnu. A l’époque, rien n’assurait à cette enseigne française impliquée dans la logistique, les transports, les médias ou l’énergie le succès d’une batterie lithium-métal-polymère (LMP) qui a nécessité au total 3 milliards d’euros d’investissement. Mais le pari a été gagnant. A tel point qu’après des voitures appelées Bluecar, ce sont des bus baptisés Bluebus qui vont arpenter les avenues des grandes villes.
Alors que Ségolène Royal lance un appel au monde pour construire un véhicule électrique à moins de 7 000 euros, le groupe français Bolloré poursuit la conquête de la planète avec sa voiture Bluecar. A croire que la ministre a du mal à voir le succès qui se développe pourtant sous ses yeux. Peut-être un ressentiment né du coûteux échec Mia connu dans sa région. Qu’importe, Bolloré poursuit sa route en jalonnant le chemin de l’auto-partage de succès.
Sur la toile, la comparaison avec une Mehari moderne revient régulièrement. Le cabriolet quatre places électrique BlueSummer de Bolloré sera commercialisé aux côtés des Citroën dans les showrooms de la marque aux chevrons.
Nous avons appris récemment que PSA Peugeot Citroën et Bolloré s'étaient entendus au sujet de la production d'un nouveau véhicule électrique appelé Bluesummer. Si vous ne connaissez pas cette variante estivale et découverte des Bluecar, sachez qu'elle débarquera chez Hertz Côte d'Azur durant l'été où elle sera disponible à la location.
Si Renault a commencé à produire la Blue Car de Bolloré sur ses chaînes de l'usine Alpine de Dieppe, ce sera cette fois PSA Peugeot Citroën qui assurera la production du nouveau véhicule du constructeur de voitures électriques selon les termes du partenariat stratégique noué entre les deux entités et rendu public aujourd'hui.
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