Guide d’achat- Fourgonnettes compactes : le renouveau des Nemo, Kangoo, Fiorino…
Peu considérée depuis ses débuts en 2008, la catégorie des mini fourgonnettes semble connaître un nouveau rebond. Les contraintes de circulation, économiques et écologiques amènent en effet les professionnels à reconsidérer ces VUL. Résultat, les propositions se développent au sein des gammes des constructeurs.
Parmi les véhicules utilitaires légers, les fourgonnettes se doivent de proposer deux qualités indissociables. Ces VUL doivent en effet offrir un volume de transport appréciable tout en préservant un encombrement très réduit afin de pouvoir circuler aisément dans les centres-villes. Une gageure relevée par plusieurs constructeurs.
Les mini-fourgonnettes ou fourgonnettes compactes représentent une sous-catégorie des fourgonnettes imaginées par les constructeurs. Au moment de la conception, le constat était simple. Circuler en centre-ville pour les véhicules utilitaires devenait de plus en plus difficile à cause notamment des encombrements. Pour remédier à ce problème, le Groupe PSA et Fiat décidèrent donc de lancer la production de mini-fourgonnettes dotées d’une longueur inférieure à 4 mètres. Produits par la filiale turque de Fiat, Tofas, suite à l’accord de partenariat signé en 2005, les Peugeot Bipper, Citroën Nemo et Fiat Fiorino font ainsi leurs apparitions dans le monde des VUL dès 2007-2008. Le lancement de ce trio ne sera malheureusement pas aidé par la crise de 2007-2008. En proie à plusieurs difficultés économiques, beaucoup de professionnels retardèrent le renouvellement de leurs VUL.
Mais au-delà de cet argument financier, cette catégorie de véhicules peine à séduire pour deux raisons essentielles. Premièrement, les fourgonnettes compactes proposent un volume utile et une charge utile inférieurs aux classiques fourgonnettes. Deuxièmement, les artisans dans de nombreux secteurs (bâtiment, services, etc.), parcourent, en France, environ 16 000 km/an contre 13 000 pour une voiture particulière, d’après les données du Comité des Constructeurs Français d’Automobiles (CCFA). Ce véhicule pensé pour un usage majoritairement urbain pouvait donc être difficilement attractif pour ces gros rouleurs.
10 ans plus tard, la situation économique et les obligations ont évolué. La crise s’est calmée, les ventes de véhicules utilitaires sont en hausse et les professionnels semblent considérer ces petits utilitaires sous un nouvel œil. Les difficultés pour circuler dans les centres-villes surchargés et dotés de voies de plus en plus étroites ont en effet augmenté pour les utilisateurs. Une demande commence donc à se faire sentir. Du coup, les constructeurs ont davantage investi le segment et aujourd’hui, six modèles sont commercialisés.
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