L’original – La XY Falcon fut produite par Ford Australia de novembre 1970 à mars 1972. Sa version la plus puissante était la GT-HO phase III qui ne fut produite qu’à 300 exemplaires courant 1971. Elle s’illustra notamment cette année là lors de la course de Bathurst en se plaçant aux trois premières places. Il faut dire ce ces voitures disposaient du V8 351 de 5.763 cm3 qui développait 300 ch à 5.400 tr/mn.
La miniature – Réalisée pour Biante, cette reproduction de la XY Falcon GT-HO phase III n’est peut-être pas une réussite esthétique car elle représente un modèle aux lignes assez quelconques. Elle ne saurait, à ce titre, en être tenue pour responsable. Mais elle recèle ce que je recherche dans une miniature digne de ce nom. Ce qui m’a amené à compléter ma grille de notation en créant un septième niveau. Et je vais tenter de vous expliquer pourquoi.
Cette XY Falcon reprend les lignes de la XW Falcon GT-HO phase II. Celle-ci fut notamment reproduite en son temps par Trax (exemple, la réf.TR34E présentée dans cette rubrique). Nous retrouvons donc les mêmes lignes et volumes, correctement respectés et présentés dans une livrée cuivre métallisé avec doubles bandes noires sur le capot et les côtés. A cela s’ajoutent des chromes reproduisant les vrais, autour du pare-brise, sur les gouttières et en bas de caisse. Un petit tour de passe-passe, pour le traitement des montants du pare-brise, pas très fidèle du tout. De très fins essuie-glaces et une antenne radio d’aile sont présents à l’avant. Les poignées de portières sont chromées et rapportées, tout comme le bouchon du réservoir, un peu trop gros à mon goût.
La reproduction de la large calandre et du volumineux ensemble pare-chocs/spolier alourdit l’ensemble. Mais comment faire autrement quand on voit des photos de la vraie ? D’autant que la grille de la calandre et les différents détails des optiques et du monogramme rouge sont très fins.
Les flancs sont parcourus par une double bande noire complétée par le monogramme 351 GT et un écusson. Les roues reçoivent des pneus avec une fine bande rouge et de jolies jantes alliage réalistes en étoile à cinq branches.
A l’arrière, la lunette arrière est complétée par un store vénitien. Le couvercle du coffre supporte un aileron noir alors que les feux et le panneau vertical sont traversés par trois traits de chrome et le monogramme Falcon GT. Feux arrière, rapportés en plastique et correctement colorés. L’épais pare-chocs surplombe les deux sorties d’échappement bien creusées.
Jusqu’ici, direz-vous, il n’y a rien d’extraordinaire. Et c’est exact. C’est pourquoi je me dois de poursuivre. Et pour cela je vais m’attaquer aux ouvrants.
Pour faciliter l’ouverture Biante a eu la bonne idée de faire placer sous le socle de présentation de ce modèle, une sorte de tournevis en plastique dont il convient de glisser l’extrémité sous le capot ou le coffre, entre poignées et portières pour ouvrir celles-ci.
Pour commencer, le capot moteur.
Ouverture du capot moteur. Et là, une fois soulevé, les yeux ne savent plus où et quoi regarder. Premier constat : à l’inverse des modèles produits pour Trax, pas de trace des fils des bougies, mais… Mais, autre constat, un capot moteur troué permettant au sommet du filtre à air d’être visible capot fermé. Un très beau moteur V8 bleu en 3 dimensions avec sa dynamo et la courroie qui l’entraine. La durit le reliant au radiateur. Celui-ci avec son ventilateur. Côté droit le bocal du liquide d’assistance du freinage et la batterie. Côté gauche la poche du liquide lave glace et deux autres accessoires non identifiés. A cela il faut ajouter les puits et chapeaux des amortisseurs avant et diverses étiquettes. Et au moment de rabaisser le capot, sous celui-ci, le dessin de ses renforts.
Ouverture des portières. Celles-ci s’articulent comme des vraies en s’effaçant dans la carrosserie
Commençons par le côté gauche. Nous découvrons le mobilier, entièrement noir qui se trouve à l’intérieur. A l’avant deux sièges séparés. Les contreportes sont dotées d’un faux panneau de plaquage bois et souligné d’alu. Alu que l’on retrouve sur la poignée placée devant l’accoudoir. La planche de bord, devant le passager reçoit elle aussi, un tel bandeau sur lequel figure le monogramme orange GTHO. A l’arrière une banquette sans accoudoir central. Derrière celle-ci nous découvrons un store vénitien devant la lunette arrière. En levant les yeux, nous voyons le plafonnier central du ciel de pavillon qui n’a pas été oublié.
Passons du côté droit et ouvrons celle du conducteur. Cette portière est dotée d’un rétroviseur extérieur. Nous avons une vue sur l’imposant tableau de bord rectangulaire doté de deux gros cadrans et d’une multitude de petits. Un volant bois à trois branches métalliques et perforées fait face au conducteur. Trois pédales au plancher suggèrent une boîte de vitesses manuelle, dont le levier se trouve sur le tunnel central.
Ouverture du coffre. Une fois levé, il est permis de constater la présence de la roue de secours, simplement posée à plat au fond du coffre, entre les passages de roues ainsi que le cheminement envahissant de la goulotte du réservoir. Fermeture du coffre.
Mise sur un pont élévateur. Regardons le dessous de la voiture. Ou plutôt, admirons-le. Tout d’abord, je signalerai la finesse de nombreuses pièces représentant les éléments de suspensions, de direction et autres flexibles. Une partie de la structure est cuivre métallisé. Il est possible de voir le dessous du moteur et des accessoires placés sous le capot dont une étrange tige qui … J’y reviens dans un instant. Pour le moment je poursuis la description du dessous. Bien entendu, l’arbre de transmission et le pont arrière sont très détaillés, tout comme les deux lignes d’échappement et les suspensions arrière. Le fond du réservoir est alu tout comme les sorties d’échappement. Fin de la visite.
Et alors ? Où est le plus dans cette voiture ? Et bien, il est dans la possibilité d’orienter les roues avant à l’aide du volant.
Une « vraie » direction. Si l’on oriente les roues avant en agissant sur celles-ci, il est possible de constater que le volant tourne. Je n’ai pas trop osé le faire à partir du volant. Vous pourrez le constater par vous-même en ouvrant la portière avant droite. C’est visible sur mes photos. Cela me ramène à l’époque d’un certain cabriolet 504 produit par Dinky-Toys. Ce n’est pas d’hier. Mais c’est un vrai plus d’autant qu’il est réalisé de manière très discrète.
Conclusion. Un modèle très réussi présenté dans un beau coffret carré et qui m’est revenu à 71.15 euros frais de port et commission bancaire compris. Quand même assez loin du prix demandé pour une Lamborghini Miura récemment sortie… avec
Pour les plus – tout ce que je viens de vous présenter
Pour les moins – je cherche encore… si le traitement des montants du pare-brise et le fait de créer une nouvelle catégorie : Ajoute la reproduction intégrale en 3D de la mécanique et la présence d’une direction fonctionnelle.
Et maintenant place aux photos…
Ford XY Falcon GT-HO Phase III - Nugget Gold (1971)
Biante Model Cars – réf. B43401B
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