L’original – Ainsi, la gamme des berlines HQ était-elle disponible en quatre niveaux de finition : Belmont, Kingswood, Premier et Statesman. Cette dernière, haut de gamme, était assemblée sur une plateforme à l’empattement allongé, ainsi que le porte à faux arrière. Elle bénéficiait aussi de retouches esthétiques pour toute sa partie arrière depuis le pied milieu. Elle était proposée sous deux finitions. La Statesman Custom sedan disponible, soit avec un moteur 6 cylindres (81569) développant 135 ch à 4.400 tr/mn ou un moteur V8 (81669) développant 275 ch à 4.800 tr/mn et fut produite de juillet 1971 à octobre 1974, et la Statesmann DeVille sedan (81469) avec pavillon recouvert de vinyle uniquement disponible avec le moteur V8 308.
La miniature - ENFIN !... Elles s’ouvrent
Oui, elles s’ouvrent enfin, les portières arrière de la Statesman by GM. Cela fait maintenant presque trois ans et demi qu’on les attendait. Depuis la sortie des premières productions Trax de la collection Opal présentées ici. Ces portières arrière demeuraient fixes sur toutes les HQ series alors qu’elles étaient pourtant découpées et rapportées. Nous avons dû attendre et nous rabattre entre temps sur la Ford XB Falcon GT pour pouvoir en disposer. Les difficultés rencontrées par Trax ont été surmontées, et aujourd’hui, enfin, nous pouvons disposer d’une HQ avec tous ses ouvrants. Et ceci en version haut de gamme Statesman de ville avec pavillon en vinyle beige.
Elle vient ainsi compléter la gamme HQ series qui compte déjà es versions Kingswood, Premier et Monaro GTS. Nous ne retrouvons pas pour autant le moule et ses divers composants ayant servis à ces versions, mais un nouveau qui tient compte des particularités de ce modèle qui se différencie des autres HQ par son assemblage sur une plateforme allongée au niveau de l’empattement et du porte à faux arrière. De plus la carrosserie bénéficie de retouches esthétiques sur toute sa partie arrière à partir du pied milieu : Panneaux de custode quasi verticaux, encadrement des portières arrière rectangulaire, coffre étiré et feux arrière verticaux. Mais, cette fois, les portières arrière sont ouvrantes, elles aussi. Pourtant cette HQ ne paye pas de mine et, présentée de face dans une vitrine, n’a rien pour attirer le regard du collectionneur lambda.
Bien que se soit son contenu qui en fait tout le charme et la rend quasi irrésistible, il nous faudra faire d’abord le tour du propriétaire. Comme pour les versions précédentes, les lignes et volumes sont au rendez-vous sous une décoration des plus dans le ton de l’époque. Toujours très britannique et dans les tons brun métallisé et beige… Comme sur toutes les productions récentes de ce réducteur les pièces rapportées sont fines et correctement colorées. Seuls, pourtant, les essuie-glaces sont toujours aussi rustiques. C’est ainsi que l’on retrouve avec un plaisir, d’autant plus grand le respect des lignes, volumes et coloris de la vraie que le tout est proposé avec une gravure fine. De plus, les huit ouvrants principaux sont tous des pièces rapportées et sont enfin tous fonctionnels (y compris les portières arrière qui restaient fixes sur les autres modèles). Et ce qui ne gâche rien, bien au contraire, c’est que leur cinématique est réaliste. Mais avant de regarder à l’intérieur, il me faut attirer votre attention sur l’arrière de la voiture où les feux ne sont plus horizontaux mais verticaux. C’est d’ailleurs la principale différence externe d’avec les autres après le nouveau dessin de la carrosserie. A noter pour terminer l’examen de la carrosserie, la présence d’un écusson propre à ce modèle et placé au dessus de la calandre, sur les panneaux de custode et sur le couvercle du coffre. Un monogramme Statesman est placé à l’extrémité des ailes avant et au bas du couvercle du coffre.
Bon, maintenant, nous pouvons profiter du fait que ces éléments s’ouvrent pour faire une visite détaillée de l’intérieur. Derrière une calandre en deux parties très finement gravée et encadrée de deux doubles optiques, le capot se soulève pour révéler la toujours très jolie reproduction du V8 qu’il renferme. Reproduction alu en 3D coiffée de culasses vermillon et surmontée de son filtre à air noir et alu. Remarquez la présence des fils des bougies. Un vrai petit bijou que cette reproduction de l’ensemble mécanique qui se prolonge sous la voiture jusqu’à la sortie d’échappement. Ouvrons au choix, et indifféremment, l’une des quatre portières et examinons l’habitacle. Quel plaisir de voir le bout de la portière plonger dans l’épaisseur de la carrosserie, comme sur une vraie avant de révéler un mobilier très bien moulé et de couleur beige! Un mobilier bien gravé et souligné d’alu pour les fines baguettes de chrome courant sur les contreportes où les articulations des sièges, voire encore les boucles des ceintures de sécurité. Le pédalier composé de deux pédales seulement, et la poignée horizontale du levier de vitesses révèlent une boite automatique. Et outre un très beau tableau de bord, il y a un ciel de pavillon avec les pare-soleils avec un gros plafonnier central. Le coffre se révèle plus grand que sur les autres modèles, et pour cause. Le soubassement est très bien reproduit en 3D lui aussi et la miniature roule bien. N’y manque qu’une direction fonctionnelle. Prochain défi que relèvera Trax ?
HQ/81469 Statesman de ville by GM de 1971
Trax – réf. TO07B
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