Washington - 14 juin 2003. Ashley W. embrasse son mari sur le perron de leur somptueuse maison. La femme de l'un des plus riches et célèbres avocats de la capitale est appelée au chevet de sa mère souffrante. Tristement, Ashley quitte le domicile conjugal à bord de sa Lincoln LS. Au bout de la rue, elle vire à droite, encore à droite et s'engouffre dans un parking public pour en ressortir au volant d'une Cadillac grise aux vitres teintées. Elle revient immédiatement se garer face à son domicile. Incognito. Soupçonneuse, alertée par un même parfum "étranger" qui s'était infiltré dans certains vêtements de son mari, elle va suivre tous ses faits et gestes pendant le week-end.
Furieuse, Ashley a demandé le divorce et réclame 1 million de dollars de dommages et intérêts. Pour prouver l'adultère de son mari, elle a transmis à son avocat les photos des jeux avec le tuyau d'arrosage. Walter W, quant à lui, nie farouchement et entend indiquer au juge que ces photos n'apportent pas la preuve d'une relation extra-conjugale. Ce type de procès outre-atlantique ne va-t-il pas donner des idées aux femmes françaises ? Finira-t-on par interdire les concours de tee-shirt mouillés sur les bords des plages de la Côte d'Azur ? Conclusions du procès : la semaine prochaine.
Dès le samedi après-midi, la filature commence derrière la Chevrolet de Walter W. Elle n'aura pas longtemps à attendre. Après une demi-heure de route, son mari se gare devant une villa d'un quartier résidentiel. Elle sort le dernier numérique de Sony, le LX 500 à super-zoom, qu'elle vient d'acheter pour l'occasion, et mitraille dans sa voiture son mari qui joue avec sa maîtresse au jet d'eau.
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