3,8 % des réparations effectuées avec des pièces recyclées
L’organisme SRA vient de publier une étude sur l’utilisation des pièces de réemploi (PRE) au premier trimestre 2022 dans l’hexagone. Celle-ci s’appuie sur des expertises menées à la suite de collisions survenues dans la circulation ou en stationnement.
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Les statistiques mettent d’abord en lumière la progression globale du marché des PRE. Selon le SRA (Sécurité & Réparation Automobiles), elles ont représenté 3,8 % du total des pièces utilisées par les réparateurs, et ce, quel que soit l’âge des véhicules.
Par ailleurs, sur cette même période, 12,2 % des expertises auraient recommandé l’intégration d’au moins une pièce de réemploi suite à un sinistre.
Cela correspond respectivement à 0,2 point et 0,5 point de mieux qu’en 2021 et à 1,1 point et à 4,5 points de mieux qu’en 2017, année qui marquait l’entrée en vigueur d’un décret obligeant les réparateurs à proposer aux consommateurs l’opportunité de pièces recyclées pour la remise en état de leurs véhicules.
Les hayons, portières et ailes au hit-parade des pièces de réemploi
L’étude permet également d’identifier les taux de pièces de réemploi pour chaque élément de carrosserie. Il apparaît que 24,6 % des hayons, 23,5 % des portières avant et 20,4 % des portières arrière, mais aussi 14 % des ailes, 12,1 % des capots et 10 % des feux arrière nécessitant d’être remplacés l’ont été par l’intermédiaire de pièces d’occasion reconditionnées.
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L’usage de pièces de réemploi semble ainsi entrer très progressivement dans les habitudes de consommation. Illustration de cet intérêt naissant à travers, entre autres, le partenariat conclu hier entre le réseau de carrosserie Five Star et l’enseigne Back2Car, l’un des leaders de la PRE en France.
Objectif de ces acteurs : proposer aux clients « une alternative particulièrement compétitive par rapport aux pièces neuves dans le cadre de la réparation de véhicules âgés et dont la valeur ne permet pas de justifier des réparations onéreuses. »
Le SRA, en fin d’année dernière, insistait à ce propos, et dans un contexte de flambée des coûts des pièces de rechange (+ 3,3 % au 3 trimestre 2021), sur l’importance de développer le marché de la pièce détachée automobile issue de l’économie circulaire.
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