On voit encore beaucoup d'automobilistes téléphoner au volant, et ce malgré l'augmentation des amendes liées à cette infraction du code de la route. Une étude de l'Ifop, qui a sondé 1 000 salariés et 400 patrons, visait à évaluer quelle était la fréquence d'utilisation du téléphone au volant. Le résultat n'est pas vraiment surprenant : 63 % des salariés déclarent téléphoner pendant qu'ils conduisent, et ce même si deux tiers des sondés avouent qu'ils ont bien conscience de ce que cela peut induire au regard de la loi et des risques au niveau de la sécurité. A noter tout de même que seuls 26 % des salariés ayant répondu au sondage utilisent un véhicule et se déplacent pendant leur activité professionnelle.
Bien évidemment, le contexte professionnel encourage l'utilisation du téléphone au volant puisque plus de 50 % des appels passés ou reçus le sont dans le cadre du travail. Le temps passé à téléphoner au volant est très majoritairement compris entre 1 minute et 5 minutes.
Voici un autre chiffre intéressant : à l'affirmation "téléphoner en conduisant ne réduit pas la capacité de réaction du conducteur averti", un quart des sondés a répondu "plutôt d'accord" (il y avait le choix entre "plutôt d'accord" ou "plutôt pas d'accord). Un chiffre qui montre qu'un certain nombre d'automobilistes estime que téléphoner au volant ne joue peut-être pas tant que ça sur les réflexes.
Enfin, et ça n'est pas ce qui est le plus rassurant, à la question : "Avez-vous personnellement le souvenir d’avoir vécu une situation de prise de risque – ne serait-ce qu’une fois – à l’occasion d’une communication téléphonique au volant ?", 34 % des salariés et 45 % des patrons ont répondu "oui"...
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