Fin de la grève des PV à Grenoble : certains automobilistes espèraient que cette grève s'étende au reste de la France. En effet, pendant 5 jours d'affilés, les agents verbalisateurs grenoblois avait cessé le travail . Motif invoqué : depuis le 1er Août 2011 et le passage de 11 à 17 euros de l'amende pour défaut de paiement du stationnement, les agressions des verbalisateurs étaient en recrudescence : des menaces au couteau, à la machette ou par arme à feu avaient été répertoriées !


Simples adjoints administratifs et non policiers municipaux, les agents grenoblois demandaient aussi une revalorisation de leur salaire. Justifiée selon eux par l'accroissement des recettes due à la hausse nationale de 55 % de ce PV de première catégorie. Pour une fois soutenus par la population, les agents prennent acte des"engagements pris par la Ville en matière d'amélioration de leurs conditions de travail, notamment en termes de procédure d'urgence ou d'accompagnement collectif du service". Question indemnité en revanche,ils ne profiteront en rien de la cagnotte exponentielle des PV. Il faut dire aussi qu'une spécificité grenobloise est aussi en cause : car un nouveau PV de 17 euros est apposé au bout de deux heures si le véhicule déjà verbalisé n'a pas bougé... En terme de rendement la Ville de Grenoble est juste derrière Paris. Mais verbaliser plus cher ne permet pas de gagner plus. Les agents viennent de le comprendre. Car ils dépendent de la fonction publique, et toute augmentation de leur salaire aurait contraint le gouvernement à faire de même pour tous les agents verbalisateurs de France...