Une génération qui paie d'ailleurs très cher ses écarts nocturnes. Un certain Manuel Valls, avant qu'il ne soit le premier des ministres, constatait ainsi avec effarement qu'en 2013, « les conducteurs de 18 à 24 ans ayant consommé de l'alcool étaient impliqués dans un accident sur deux entre minuit et 6 heures du matin, les samedis et dimanches. » De quoi motiver non seulement des mesures pédagogiques mais aussi plus restrictives. Du genre abaisser le taux légal de 0,5g/l à 0,2g/l. Une valeur asymptote de zéro puisqu'il est connu que selon les corpulences, cette valeur peut être atteinte dès le premier verre d'alcool.
Ce taux est d'ailleurs en vigueur au Luxembourg, en Irlande, en Grèce ou encore au Portugal. L'Allemagne, la Suisse et l'Italie ont carrément choisi le régime zéro alcool. Alors, voilà de quoi sauver plus de conducteurs novices de moins de deux ans ? A voir, car les statistiques indiquent aussi que dans plus des deux tiers des accidents mortels impliquant un conducteur ivre, l'alcoolémie est supérieure à 1,5 g/l. La réflexion suit donc son cours.
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