Alfa Romeo GT
Dates clés
- Commercialisation : février 2004
En bref
Avec ce coupé, Alfa a retrouvé une tradition qui se situe au cœur même de son identité : proposer un modèle de définition sportive, racé de ligne et mu par des moteurs plaisants. La marque a ainsi comblé les Alfistes les plus fanatiques et tenté de séduire les amateurs de belle carrosserie. Pour répondre à la demande, Alfa a même prévu, dès le lancement, d’intégrer à sa gamme une version diesel, ce qui a priori peut surprendre. Mais c’est en fait la version la plus vendue et, sur le marché de l’occasion, la plus demandée. La cote de ce modèle n’est pas excessive, d’autant que, deux ans seulement après sa sortie, Alfa a commercialisé un nouveau coupé, la Brera, qui fait un peu d’ombre à son jeune prédécesseur…
Caradisiac a aimé
- La présentation
- L'habitabilité (pour un coupé)
- Les motorisations
- Le freinage
Caradisiac n'a pas aimé
- La fermeté de suspension
- La visibilité (rétrovision, lunette petite...)
- La motricité défaillante sur les versions les plus puissantes
- L'absence de protection de la carrosserie
- Le rayon de braquage trop important
Nos versions préférées
- 2.0 JTS 165 DISTINCTIVE
- 1.9 JTD 150 CH SELECTIVE
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Le style : racé et sportif à souhait, il est fait pour séduire les amateurs automobiles. De plus, la qualité de peinture et son brillant assurent un aspect valorisé à l’ensemble.
- La présentation intérieure : elle est au diapason de l’aspect extérieure, avec un style voulu sportif et une qualité de présentation bien réelle.
- L’habitabilité : pour un coupé, la place offerte aux occupants n’est pas trop retreinte. Possibilité de voyager à quatre sans être exagérément serrés.
- Les moteurs : sans offrir des niveaux de performances exceptionnels, ils présentent un caractère communicatif bien séduisant. Sur les versions à essence, les sonorités à l’échappement ont été agréablement travaillées.
- Le plaisir de conduite : il est bien présent, sur toutes les versions.
- Le freinage : il se montre puissant et endurant sur tous les modèles.
Ce qui peut faire hésiter
- La fermeté générale : les suspensions du genre dure se trouvent relayées par un amortissement du même type, et une sellerie également ferme.
- La visibilité vers l’arrière : elle est limitée par les formes mêmes de la carrosserie, et notamment la largeur du panneau de tôle latéral arrière. Dans l’ensemble, la faible surface vitrée ne facilite pas la vision de la route.
- Les rétroviseurs extérieurs : ils sont vraiment trop petits. De surcroît, ils ont des contours arrondis qui réduisent encore le champ de vision et rebiquent vers le haut ce qui achève de mal orienter l’image à réfléchir.
- Les places arrière. La faible hauteur de la surface vitrée donne une impression de confinement.
- L’accès vers l’arrière : le passage est vraiment étroit. Le dossier des sièges avant ne tient pas seul assez incliné. Il faut le tenir appuyé pour pouvoir passer.
- L’absence de protection de la carrosserie : pas de baguettes latérales, aucun bourrelet de caoutchouc sur les pare-chocs à l’avant comme à l’arrière, et des arrêtes de portes assez vulnérables aux éclats sur l’arrête très proéminente de carrosserie à hauteur de la ligne de caisse latérale.
- Le rayon de braquage : il est bien trop grand, ce qui rend fastidieuses les manœuvres de parking.
- La motricité : sur les versions les plus puissantes, le train avant se trouve un peu dépassé pour transmettre sans patiner la force motrice au sol.
- L’accès au coffre : il est assez étroit.
- La boîte à gants : elle est implantée trop bas, son couvercle s’ouvre sur les genoux du passager.
Budget
Achat / Cote :
Le modèle est un peu moins en vue que ses concurrents allemands. Déjà moins cher en neuf, il se montre donc d’autant plus abordable en occasion. La meilleure image dont bénéficie l’Alfa Brera plus récente a fait descendre un peu les cours. La diesel est, de loin, la plus cotée.
Consommation :
D’un niveau correct en diesel, elle est excessive sur toutes les versions essence, dont aucune n’offre un rapport performances / consommation intéressant.
Assurance :
Sans excès pour un modèle de ce type.
Prix des pièces :
Assez élevé dans l’ensemble, mais moins que sur les coupés allemands concurrents.
Entretien :
Visites d'entretien tous les 15 000 à 30 000 km (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Courroie de distribution à remplacer tous les 120 000 km.
Fiabilité
Description :
La base technique est celle de la berline 156. Etant sorti plus de 6 ans après elle, ce coupé a donc d’emblée bénéficié des maintes améliorations apportées aux 156 durant leur carrière. Ce qui a permis d’offrir aux acheteurs un niveau de fiabilité général satisfaisant.
Autres pannes ou faiblesses :
- Moteur 1. 8 à essence. Parfois, des trous se manifestent à l’accélération. Causés par un défaut de programmation du boîtier de gestion moteur. Remède : reprogrammation ; mais il arrive qu’un remplacement du boîtier de gestion moteur soit nécessaire.
- Train avant. Surtout sur les versions équipées de jantes de 17 pouces, craquements dans le train avant.
- Pneus arrière. Usure assez rapide. Causée par le réglage imparfait du train arrière en usine.
Aspect extérieur :
- Lunette arrière. Sa forme bombée déforme la vue vers l’arrière.
- Radar de recul. Faiblesse de maintien des capteurs d’obstacles situés dans les boucliers arrière. Causé par la fragilité des pattes de maintien. Souvent, le plastique du bouclier arrière se fissure autour des capteurs, puis les pattes cèdent et les capteurs « rentrent » alors dans le pare-choc.
Finition intérieure :
- Planche de bord. Couvercle de l’airbag droit mal intégré à la planche de bord.
- Boîte à gants. Le couvercle se montre rétif à la fermeture.
- Bruits parasites. Assemblage pas assez rigoureux, avec des bruits parasites présents (mais non envahissants) et qui s’accroissent sur mauvaises routes. Sur les modèles construits jusqu’en septembre 2004, grincements en provenance du hayon. Causés par le mauvais montage d’un joint. Quelques grincements sur l’articulation du pédalier ; un graissage de l’articulation des pédales remédie au problème.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Ordinateur de bord. Quelques caprices dans l’affichage des données, voire occasionnellement sur certaines commandes.
- GPS. Aléas possibles de fonctionnement, avec des caprices de guidage.
- Radio. Réception des stations moyenne.
- Lève-vitres. Les manœuvres sont parfois entravées par un aléa électronique. La remontée se fait alors par tranches saccadées. Le plus souvent, il suffit de réappuyer sur la touche pour réactiver le mouvement de façon normale ; sinon, le désordre a de fortes chances de disparaître lors de la mise en route suivante. Sinon, tenter une réinitialisation du boîtier de gestion des vitres électriques. Parfois, la remontée est contrariée par la fonction anti-pincement. A recalibrer par l’électronique.
Rappel de rectification en concession :
- Canalisation d'alimentation en carburant. Sur les modèles fabriqués entre Décembre 2005 et Juin 2006, il existe un risque de fuite de gazole à cause d'une interférence entre la canalisation et le support du filtre à carburant. Rappel en Avril 2008 : éloignement de la canalisation en question du support de filtre.
- Liaison entre la pédale et le maître-cylindre d'embrayage. Sur les modèles ayant pour numéros de série : ZAR93700005156078 à ZAR93700005298888 et ZAR93700003185703 à ZAR93700003777404, et ZAR93700003254498 à ZAR93700003334641, et enfin ZAR93700005155403 à ZAR93700005260743. La goupille sécurisant la liaison entre la pédale et le maître cylindre d'embrayage peut se détacher, rendant la pédale molle. Rappel en Novembre 2006.
Après-Vente :
Meilleures versions
En essence : 2.0 JTS 165 DISTINCTIVE
En diesel : 1.9 JTD 150 CH SELECTIVE
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