Le rapprochement des ennemis jurés évoqué depuis quelques mois tendrait à se concrétiser. Selon CarOnline et son journaliste fouineur Georg Kacher, BMW et Mercedes sont très proches d'une union destinée à améliorer la compétitivité des 2 groupes. Le danger extérieur est il à ce point dangereux que les allemands sentent le besoin d'enterrer la hache de guerre pour s'unir ? Visiblement.
Premiers points de partage évoqués, les futures Classe A et B de Mercedes. Nous savons que l'étoile cherche son salut comptable dans une coopération avec un généraliste capable de rendre ses modèles d'accès rentables. Apparemment, les approches ont toutes plus ou moins périclité et c'est donc avec BMW que l'affaire pourrait se faire.
Mercedes souhaiterait même pouvoir obtenir la plateforme de la série 1 comme base afin de faire passer ses compactes du statut de traction à celui de propulsion, plus connoté premium. Ainsi, le positonnement un poil plus haut de gamme améliorerait d'autant la rentabilité.
Ensuite, l'intention affichée de BMW de créer une 4eme marque au sein de son groupe intéresse fortement Mercedes. Smart qui a dilapidé une bonne partie des subsides qui lui étaient alloués aurait besoin de partager ses coûts de développement pour être plus profitable. La 4eme marque BMW très Isetta dans l'esprit serait le candidat idéal.
Puis, au niveau motorisations, la course à l'armement atteint un sommet difficilement franchissable. Tous s'accordent à dire que dorénavant, c'est la tenue de route et la légèreté des autos qui primera sur la puissance. Dans cette optique, les partages de moteur deviennent pertinents. Les V12 des grosses limousines pourraient être communs tout comme d'autres motorisations 'moins' vedettes de chaque groupe.
Chacun pourrait se garder une paire de moteurs 'vecteur d'image' dans son catalogue. On imagine que les successeurs des V8 AMG ou des V10 et 6 en ligne BMW resteraient exclusifs à chaque marque. Tout le reste est par contre plus ou moins échangeable sans compter que les nouvelles générations de moteurs à developper verraient leur coût divisé par 2, si les 2 groupes y travaillaient ensemble.
La convergence de choix des constructeurs vers les transmissions à double embrayage serait également source de partage pour les 2 groupes
Enfin, toute la recherche des ingénieurs en matière d'électronique vise plus ou moins le même but chez tous les constructeurs. Là aussi, un partage des systèmes et de leur coût serait un bénéfice inestimable plus ou moins invisible pour le client.
BMW et Mercedes travaillent déjà ensemble sur le développement des motorisations hybrides, et si l'on considère le nécessaire besoin de baisser ses coûts de production pour lutter contre des pays tels que l'Inde et la Chine qui n'en sont qu'au tout début de leur développement, alors l'union des frères ennemis est loin d'être illusoire ou suicidaire. Elle serait même, peut être, la seule voie pour espérer garder des constructeurs à capitaux européens. L'exemple MG-Rover ou Jaguar-Land Rover rien qu'en automobile sonne un peu comme une alarme
Du coup, les rumeurs de rapprochement entre PSA et Fiat prennent un peu plus de relief.
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