BMW vient d'annoncer qu'il avait conclu un accord avec les différents syndicats pour adopter, en cas de crise, des mesures qui pourraient protéger le constructeur et les employés. Alors simple annonce pour rassurer les investisseurs et salariés, ou réelle protection ? Difficile à dire, mais BMW affirme que grâce à ce qui a été mis en place, une baisse de 30 % des ventes maximum n'aurait aucun impact sur les bénéfices et sur les emplois du groupe, qui seraient sauvegardés.
Si jamais le vent venait à tourner chez BMW, les dirigeants pourront ainsi forcer les employés à prendre leurs congés durant la période de crise, supprimer les limites sur les heures supplémentaires et enfin de réduire le nombre de roulements dans les équipes. On rappelle qu'en Europe, le mois dernier, les ventes de BMW ont progressé de 10,2 %, contre 1,3 % pour Audi. Mercedes a lui chuté de 6,1 %. Lorsqu'on voit la position actuelle de BMW sur le segment du premium dans le monde et ces mesures adoptées, les salariés du groupe ont certainement moins de souci à se faire que chez d'autres constructeurs européens.
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