L'annonce de la sanction dans l'affaire Renault F1 a ouvert les vannes et libéré la parole. Flavio Briatore se fait copieusement lyncher médiatiquement par nombre de personnes ayant eu à travailler dans son 'ombre' ou sous sa tutelle. Le terme de soulagement est celui le plus souvent entendu pour qualifier la décision du Conseil Mondial de bannir à vie Flavio Briatore du monde de la compétition automobile où il est pourtant un homme extrêmement influent.
Nous attendions la réaction de l'intéressé, elle arrive d'Italie et de la Gazzetta dello Sport qui nous livre les premiers mots de l'ex patron de Renault F1.
"Je suis profondément troublé et désemparé" dit-il dans la Gazzetta dello Sport à paraitre aujourd'hui. Le quotidien italien avance également que le patron déchu prépare sa riposte qui devrait se tenir devant les tribunaux puisqu'il envisagerait de poursuivre la FIA pour leur décision. Il entend prouver son innocence devant les juges français et obtenir des dédommagements pour atteinte à son image. En effet, la peine prononcée contre Briatore qui n'était pas présent à l'audience est jugée par certaines personnes disproportionnée. Mais surtout, Briatore n'a jamais pu se défendre face aux accusations de la FIA, ce qui est effectivement un droit qu'on ne peut pas lui enlever.
L'affaire n'est donc pas encore terminée même si par le passé la Justice n'a jamais vraiment contredit les décisions internes du Conseil Mondial de la FIA.
Certains médias italiens affirment que Briatore pourrait bien tenter de monter une série rivale à la F1, ce qui parait difficile. Mais plusieurs développements de cette affaire ne manqueront pas d'alimenter encore longtemps les médias. D'ailleurs, on attend encore la réaction officielle de la FOTA dont on ne sait pas encore si elle va abandonner elle aussi Briatore à son sort.
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