« Un tiers d’un rapport concernant la pollution atmosphérique du territoire chinois et son incidence sur la mortalité a été censuré » : c’est ce qu’affirme le Financial Times, dans une édition du mois dernier. Selon l’étude, 750.000 Chinois meurent prématurément de la pollution de l’air : 350.000 à 400.000 décès seraient dus à la pollution de l’air extérieur, et le reste à la pollution de l’air intérieur, présente dans les habitats. De plus, d’après une enquête de la banque mondiale réalisée auparavant, 16 à 20 mégalopoles les plus polluées au monde sont situées en Chine.
Quel est l'intérêt de censurer l’étude ? Première raison : la Sepa (Agence de protection de l’environnement chinois) et le Ministère de la Santé chinois craignent simplement « une agitation sociale. » Avec l’auto-boom qui sévit en Chine, force est de constater que la situation n’est pas prête de s’améliorer. Et les J.O de Pékin se doivent d'accueillir le mieux possible, dans moins d'un an, les athlètes du monde entier : le rapport n'est pas bon non plus pour l'image du pays...
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