La crise de gouvernance au sein du groupe Volkswagen s'est éteinte – provisoirement – avec la prise de position du comité de présidence - qui comprend 6 des 20 membres du conseil de surveillance, les plus influents - en faveur de Martin Winterkorn, le président du groupe VW.


Après que Martin Winterkorn a laissé entendre qu'il se verrait bien succéder à Ferdinand Piëch à la tête du Conseil de Surveillance en 2017, ce dernier a rué dans les brancards et publiquement exprimé sa désapprobation et surtout une immédiate « prise de distance » avec l'homme qu'il avait pourtant mis lui-même à ce poste. Mais signe des temps, le bilan de Winterkorn est tel à la tête du groupe VW que l'ensemble des membres du comité de présidence a expliqué dans un communiqué que « Martin Winterkorn était le meilleur président du directoire possible pour Volkswagen » et qu'il avait le soutien unanime de l'assemblée. Il devrait en conséquence poursuivre après 2016, cette décision devra toutefois être validée en février 2016 lors d'une séance du conseil de surveillance.

Reste à savoir d'ici là comment va se positionner le principal concerné, Ferdinand Piëch.