Ce chiffre, même s’il est encourageant, est à nuancer : Jean-Pierre Cambillard, de la direction générale des routes, souligne que « cette baisse s'explique par une diminution de l'utilisation de la voiture en ville. En revanche, la mobilité sur le réseau des routes nationales et des autoroutes continue à augmenter, même si la croissance est plus faible que dans les années 1990. » La baisse de l’usage de la voiture en ville s’expliquerait notamment par le coût crescendo de l’essence et les difficultés de circulation, accentuées par les politiques « autophobes. »
Si l’on considère tous les modes de transports, la mobilité des Français et des Italiens a augmenté de 1,4% entre 1995 et 2005 ; le chiffre est moins haut que celui de l’Espagne, où la mobilité a progressé de 3,8%, et plus haut que ceux du Royaume-Uni et de l’Allemagne (respectivement 1,1% et 0,5%).
Selon le Bipe, l’Italie sera le seul pays où les kilométrages augmenteront (+2% d’ici 2015). En ce qui nous concerne, la France verra son chiffre diminuer de 1,5% pour les voitures à essence et de 2% pour les véhicules diesel.
source : lejournaldelenvironnement.net
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