Caradisiac : Comment se sont déroulés ces essais ?
François Sicard : Il s’agissait de nos derniers préparatifs avant le début de la saison des LMS. Les essais ont été perturbés par les intempéries, avec du froid, du vent et de la pluie au programme. Mais nous avons tout de même pu profiter de quelques créneaux de temps sec pour tester la nouvelle aéro.
Caradisiac : A quel niveau se situent les principales évolutions par rapport à la Pescarolo 2009 ?
François Sicard : Au niveau de la lame avant et du capot arrière. Nous avons travaillé avec Claude Galopin et le bureau d’études de Pescarolo Sport. Notre objectif consistait à ne pas perdre en efficacité malgré les évolutions réglementaires. Nous avons pu constater que nous disposons d’un bon potentiel puisque nous sommes parvenus à doter l’auto de davantage d’appui tout en améliorant sa finesse !
Caradisiac : Le début de votre saison se rapproche. Quel sera votre objectif en LMS ?
François Sicard : Jouer le titre en LMP2. Nous sommes relativement confiants à la veille des 8 Heures du Castellet même s’il s’agit de rester prudent car la catégorie devrait s’avérer particulièrement disputée cette saison, avec la présence des Acura, Zytek et Lola HPD. Mais nous sommes certains d’avoir franchi un nouveau « step » grâce à Claude Galopin et son équipe.
Caradisiac : Pourquoi avoir troqué votre moteur AER contre un Judd ?
François Sicard : Nous n’étions pas arrivés au niveau de fiabilité requis avec l’AER pour pouvoir viser le titre LMP2. Ce moteur avait été développé pour les courses des Etats-Unis et aurait nécessité d’importants budgets pour être adapté aux contraintes des courses européennes.
Caradisiac : Avez-vous déjà signé vos troisièmes pilotes pour les 24 Heures du Mans ?
François Sicard : Pas encore.
Caradisiac : La saison des LMS n’est pas encore commencée que de nombreux regards sont déjà braqués sur 2011, en raison de l’internationalisation prévue de la discipline. Avez-vous une idée de ce que fera OAK Racing l’an prochain ?
François Sicard : Nous sommes une écurie d’endurance. Nous devrions donc être encore là l’an prochain. Nous aimerions nous tourner vers le LMP1 tout en développant une voiture répondant à la nouvelle réglementation LMP2.
Merci à François Sicard pour sa disponibilité.
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