Comme un signe de méfiance de la part des investisseurs, sans doute aucun. Car la pression, politique et sociale, n’en finit pas de monter autour de PSA. Une pression qui pourrait bien, en plus d’être financière, s’avérer définitivement économique si le groupe ne trouve pas rapidement les clés des succès commerciaux d’envergure. Car tel est quelque part, pour PSA, le fond du problème.
Après que François Hollande ait qualifié d’inacceptable, « en l’état », le nouveau plan de PSA annoncé jeudi dernier, d’autres personnalités de gauche se sont exprimées. Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, a par exemple dénoncé un gâchis. Les syndicats, de leur côté, exigent de François Hollande et du gouvernement de vrais engagements… alors que Philippe Varin sera reçu mercredi par Arnaud Montebourg. On l’a compris, financiers, syndicats et gouvernement pressent PSA et sa direction, pas forcément exactement pour les mêmes raisons ni pour obtenir les mêmes résultats. Encore que.
Pendant ce temps, la rumeur du lancement de la production d’un nouveau modèle d'entrée de gamme du groupe dans son usine slovaque de Trnava met le feu aux poudres même si c’est bien l’usine de Sevelnord qui pourrait être retenue, au sein des unités du groupe, pour produire le futur utilitaire K-Zéro.
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