Et le discours reste le même. Tout ce qui est dit a un sens mais il reste encore à réfléchir. Ou, plutôt, à régler les derniers détails, ce qui énerve la bourse qui s'en prend à l'action du constructeur historiquement tricolore. On rappellera que c'est une augmentation du capital qui est en jeu. L'agence Reuters évoque une augmentation de  trois milliards d'euros, qui verrait l'Etat et le groupe chinois Dongfeng investir chacun 1,5 milliard d'euros et prendre chacun une participation de 20% à 30%. 


Justement, qu'en pense le blason de l'empire du milieu ? « Il s'agit d'examiner la rationalité d'une éventuelle prise de participation » a indiqué ce jeudi le président du consortium public chinois Zhu Fushou,  en marge d'un salon automobile à Wuhan. « Il est encore trop tôt pour parler » des bénéfices que pourrait apporter au constructeur chinois une participation dans PSA » a-t-il poursuivi en insistant sur le fait que « ce ne sera pas une aventure de tout repos. »


Le conseil d'administration de PSA qui se réunira le 22 octobre devrait, notamment, étudier une possible injection de fonds de Dongfeng. A suivre...