Tout tourne autour de la prise de participation du chinois Dongfeng. Or, ce constructeur chinois a indiqué à l'agence Bloomberg que si il avait reçu des informations de la part de banques d'investissement concernant PSA, il n'était pas pour autant parvenu à la moindre conclusion pour l'instant. L'enseigne a même insisté sur le fait qu'elle était loin d'avoir atteint ce point. De son côté, le groupe tricolore a tenté de calmer le jeu en redisant "étudier des nouveaux projets de développement industriel et commercial avec différents partenaires, ainsi que les modalités de financement qui les accompagneraient", mais a assuré qu'"aucun de ces projets n’est arrivé à maturité à ce stade".
Une bouteille à encre qui risque tout de même d'entacher la bonne marche d'une entreprise qui emploie 100.000 salariés dans l'hexagone. La question pourrait pourtant rapidement être mise sur la table, lors d'une réunion du conseil de surveillance prévue le 22 octobre, à la veille de la publication du chiffre d'affaires trimestriel, selon le Wall Street Journal Europe. Enfin, les spécialistes s'accordent sur le fait qu'avec GM, la famille Peugeot, Dongfeng et l’Etat au capital, la gouvernance de PSA s’annoncerait compliquée.
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