Tout ça parce que les partenaires Chinois de BMW ont enregistré des pertes. Plutôt que de les éponger et de subir les foudres des dirigeants du constructeur, les distributeurs sont montés au créneau pour mieux menacer de ne plus commander de voitures si une aide financière ne leur était pas accordée. Celle-ci leur a donc été donnée. C'est dire à quel point BMW tient à ne froisser personne en Chine.
Pour expliquer cette conjoncture tout de même inédite, le constructeur s'est fendu d'un communiqué alambiqué. Jugez-en : " nous avons trouvé un compromis sur la structure des mesures d'optimisation de l'activité et sur l'allocation financière pour les concessionnaires afin de surmonter conjointement les défis de court terme et d'aller vers un succès de long terme dans le futur et un partenariat gagnant-gagnant". Du grand art.
La Chine est le premier marché de BMW. De janvier à fin novembre 2014, le groupe y a écoulé quelque 415 000 unités de ses marques BMW et Mini, soit une hausse de 17,2 % sur un an. Certes, mais le marché chinois se normalise néanmoins si bien que les taux de croissance très élevés des dernières années vont diminuer. Il va donc falloir fixer des objectifs adaptés sous peine de mettre à nouveau la main à la poche. Ailleurs, la loi d'airain du constructeur aurait tendance à faire fermer les concessions. En Chine, elle les dédommage.
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