A Bogota, les petits élèves des écoles maternelles sont consignés à l’intérieur quand la pollution de l’air est trop importante. La récréation n’a ainsi plus la même saveur à cause du taux de microparticules en suspension dans l’air : alors que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) fixe le seuil « à risque » à 50 microgrammes de PM-10 par m3 d’air, certains quartiers de la capitale colombienne affichent des taux records : on relève 93 microgrammes par m3 d’air, 103 et 106 ! En cause : les rejets de fumées d’échappement des véhicules diesel, ainsi que la pollution générée par les usines et les chaudières. Relatée par le quotidien colombien El tiempo, l’information fait froid dans le dos quand le journal prend l’exemple particulier du jardin d’enfants Antonio Narino : la majorité des 170 enfants de l’établissement sont sujets à des problèmes respiratoires toute l’année.
(Source : "Ca m’intéresse" d’avril 2008)
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