McLaren a choisi de lier sa P1 à l'univers de la F1, tout comme le fait Ferrari avec son modèle exclusif. Musclée et galbée à souhait, la production de Woking abrite un V8 3.8l biturbo de 737 ch à 7500 tr/mn (720 Nm de couple). Il est accouplé à un moteur électrique directement fixé sur le bloc thermique et produisant 176 ch et 260 Nm de couple instantané. Le couple combiné atteint 900 Nm à partir de 4000 tr/mn mais au global, ce moteur bénéficie de l'apport de la puissance et du couple instantanés de l'électrique à bas régime et d'une puissance accrue à haut régime. La boîte à double embrayage à 7 rapports fait transiter la puissance uniquement vers l'arrière.
Sur le volant de la P1, on retrouvera un bouton activant un DRS (Drag Reduction System) mais également un IPAS (Instant Power Assist System), comme en F1. Le bouton DRS joue sur l'inclinaison de l'aileron arrière (réduite de 23%) pendant que l'IPAS est une sorte de boost. En activant cette fonction, le système de gestion de l'énergie choisira de privilégier la puissance disponible plutôt que le chargement des batteries que Mclaren annonce légères (96 kg) et offrant une densité de puissance largement supérieure à tout ce qui existe ailleurs.
La production de la McLaren P1 sera limitée à 375 unités, chaque modèle étant proposé à partir d'un million d'euros. Elle fait ainsi son entrée dans le club très fermé des automobiles vendues à plus d'un million d'euros, en compagnie de la Pagani Huayra, de la Koenigsegg Agera R et de la Bugatti Veyron, la supercar de tous les superlatifs pouvant atteindre 1200 chevaux et 2,5 millions d’euros.
L'instant Caradisiac : dans le big five
Des centaines de journalistes doivent montrer patte blanche avant de pouvoir pénétrer le stand McLaren. La sculpturale production britannique se fait désirer, certes, mais elle en vaut la peine. Fuselée comme un avion de chasse, la P1 fait son entrée dans le big 5 aux côtés des Huayra, LA Ferrari, Veneno et Hundra.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération