Le transport routier est au coeur des discussions ces derniers mois. L'Association suisse des transports routiers ASTAG a présenté récemment une étude scientifique sur l'impact du trafic utilitaire routier sur l'environnement, attribuant une très bonne note au parc de véhicules des transporteurs suisses. Elle révèle que grâce à des investissements massifs de la part des entreprises au cours de ces dernières années (ils se chiffrent en milliards de francs suisses), il a été possible de remplacer les anciens camions (normes EURO 0 à 2) par des modèles neufs plus modernes et moins polluants. Le progrès le plus important a été réalisé avec l'introduction des véhicules répondant à la norme EURO 3.
Il faut savoir que depuis le 1er octobre 2006 en Suisse, seuls des utilitaires et des bus respectant la norme EURO 4 peuvent être importés et immatriculés. Le renouvellement du parc suisse des véhicules lourds est au rendez-vous ! ASTAG souligne que les véhicules spéciaux comme par exemple ceux utilisés pour le collectage du lait, l'enlèvement des déchets et le transport de bois ainsi que pour la distribution fine de carburants, de combustibles et de produits chimiques sont chers : le fait de remplacer un ancien camion coûte en règle générale plusieurs centaines de milliers de francs suisses.
L'étude met en avant que ces investissements en faveur de nouveaux véhicules ont un aspect positif sur l'environnement. Résultat : les émissions polluantes ont pu être significativement réduites entre 1980 et 2005 (une baisse des rejets spécifiques par camion comme le monoxyde de carbone, les oxydes d'azote et les particules fines). Et malgré l'augmentation des prestations de transport, la pollution globale du trafic utilitaire routier a baissé. L'ASTAG estime donc que la branche a fait ses devoirs en matière de politique environnementale. Les efforts doivent continuer bien sûr !
(Source : ASTAG Photo : ABM TRANSPORTS)
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