Un sondage mené pour le compte de Bruxelles-Environnement par Dedicated Research, en partenariat avec le journal Le Soir, montre que les Belges sont favorables à des mesures spectaculaires contre le réchauffement climatique : péage urbain, taxe sur les billets d'avion ou l'interdiction de circulation dans les villes en cas de pic de pollution.
Inquiets face aux conséquences du réchauffement, la majorité des Belges plébiscitent une application poussée du principe du pollueur-payeur. Et ce, alors que deux sondés sur trois reconnaissent ne pas faire grand-chose afin de préserver la planète. Voilà tout le paradoxe d'un sondage qui témoigne à la fois d'une bonne connaissance du problème des changements climatiques mais d'une implication encore très faible, en particulier au Nord du pays. Édifiant : 59 % des Flamands se disent "non concernés" lorsqu'on leur demande d'évoquer de manière spontanée un problème environnemental. Rassurant : 70 % de personnes se disent prêtes à engager le turbo vert pourvu que les pouvoirs publics indiquent la voie à suivre. Ces résultats bousculeront quelques idées reçues. Et ils ne manqueront pas d'alimenter le débat belgo-belge, en marge de la réunion du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) qui s'ouvre aujourd'hui à Bruxelles. L'adaptation du monde aux changements climatiques sera au menu. Le sondage trace quelques pistes.
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