« A Paris, à vélo, on dépasse les autos… » et on respire une multitude de polluants ! C’est pour évaluer l’impact de la pollution atmosphérique sur nos pauvres poumons parisiens que Airparif s’est associé à l’Afsset pour mener une étude inédite : mesurer en continu la qualité de l’air… à bord d’un tricycle ! Ce dernier sillonne les rues de Paris depuis presque un mois. Karine Léger, adjointe à la communication d’Airparif explique : « une trentaine de parcours seront effectués en tout, avec plusieurs tests pour un même parcours afin d’évaluer l’impact de la météo. Plusieurs parcours sont ainsi testés, pistes cyclables ou rues sans piste. » Les parcours évalués permettront d’étudier un trajet domicile-travail type, en passant par les pistes cyclables, les voies de bus ouvertes aux vélos... Un comparatif sera aussi établi entre les différentes échelles de rues, subissant plus ou moins de circulation.
L’étude accordera une attention particulière aux deux polluants les plus problématiques pour la santé, à savoir les oxydes d’azote et les microparticules PM-10.
Les conclusions seront disponibles à la fin de cette année. Elles permettront d’aider la Ville de Paris à repenser certains aménagements urbains, afin de préserver davantage la santé des usagers des circulations douces.
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