Victorieux à Bahreïn pour la manche d’ouverture du championnat du monde de Formule 1, Fernando Alonso voudra enfoncer le clou dès ce week-end pour la deuxième manche en Australie.

« Seulement » troisième en qualifications à Bahreïn derrière Sébastian Vettel et Felipe Massa, Fernando Alonso s’était repris le dimanche, remportant la course, pour son premier GP chez Ferrari. La Scuderia, en réalisant le doublé grâce au bon retour à la compétition de Felipe Massa, avait montré à tout le monde que la F60 était bien née.

« Faire un et deux à Sakhir nous a donné confiance, confie l’Espagnol. C’était un très bon résultat, mais nous ne pouvons rien considérer comme acquis. Nous devons garder les pieds sur terre, rester calmes et concentrés. A Melbourne tout redémarre à zéro. Pour moi rien n’a changé. Il y a quatre équipes et huit pilotes qui peuvent se battre pour la victoire et nous devons donner notre maximum afin de rester devant les autres. »

Le champion du monde 2005 et 2006 a, comme ses rivaux, donné son avis sur le tracé australien. Un tracé qu’il apprécie, comme l’ensemble du paddock :

« J’aime beaucoup Albert Park, poursuit l’ancien protégé de Flavio Briatore. C’est un circuit technique comprenant des virages intéressants. Dépasser n’y a jamais été facile et ce qui va être important, comme sur les autres circuits, sera de bien se qualifier. Nous devons voir comment les pneus se comportent en fonction des différentes quantités de carburant embarquées et de la température, des paramètres qui vont être différents par rapport à Bahreïn. Ce week-end à Melbourne est l’un de mes préférés de l’année en raison de l’atmosphère qui règne dans le paddock et dans la ville. C’est vraiment spécial et on a le sentiment que tout le monde suit l’évènement. J’espère que nous pourrons produire un beau spectacle pour les fans. »

Malgré sa victoire a Bahreïn donnant raison à de nombreux observateurs l’annonçant comme le grand favori au titre cette saison, Fernando Alonso garde la tête froide, conscient qu’en F1 tout peut très vite basculer.