Ferrari aborde une semaine qui pourrait influer sur sa saison. Le Conseil Mondial de Paris et le Grand Prix d’Italie à Monza sont les deux grands rendez-vous de la Scuderia.
De Paris à Monza, Ferrari va vivre une riche semaine. Tout d’abord le Conseil Mondial du Sport Automobile, qui se tiendra comme habituellement dans la capitale française, va décider du sort de la Scuderia suite aux évènements d’Hockenheim. En dissimulant maladroitement une consigne de course, Ferrari s’était fait prendre la main dans le sac. Fernando Alonso s’était imposé après avoir bénéficié de l’effacement de Felipe Massa. Quelques dizaines de secondes plus tôt, l’ingénieur du Brésilien, Rob Smedley, lui avait adressé un message ne laissant que peu de place au doute : « Fernando est plus rapide que toi ; peux-tu me confirmer que tu as compris le message ? »
Après la course, Ferrari avait écopé de 100 000 dollars d’amende, une lourde sanction qui pourrait être accompagnée d’une deuxième sentence. En effet, suite à cette décision, les commissaires avaient décidé de mettre le dossier à l’ordre du jour du prochain Conseil Mondial du Sport Automobile. C’est donc la FIA, mercredi 8 septembre, qui décidera, ou non, d’alourdir la sanction initiale. Pour plus de clarté, Jean Todt, président de la FIA et ancien team manager de la Scuderia, ne présidera pas la tenue du Conseil Mondial.
En 2002, la décision de Ferrari de voir Rubens Barrichello ralentir pour laisser s’imposer Michael Schumacher lors du Grand Prix d’Autriche avait conduit à une amende de 1 million de dollars. Comme exemple de sanction encore plus lourde, McLaren avait écopé d’une amende de 100 millions de dollars en 2007, suite à l’affaire d’espionnage dont avait été victime… Ferrari.
Puis, en fin de semaine, Monza sera le deuxième grand rendez-vous de Ferrari. La Scuderia y évolue à domicile, pouvant compter sur le soutien inconditionnel de ses supporters. Avant de terminer la saison hors d’Europe, le Grand Prix d’Italie pourrait être décisif dans l’attribution du titre mondial… sauf si le Conseil Mondial du Sport Automobile décide d’anéantir les espoirs de la Scuderia en lui attribuant une sanction sportive mercredi.
Fernando Alonso, qui a perdu beaucoup à Spa-Francorchamps, peut se saisir de l’occasion pour faire une partie de son retard. Le natif d’Oviedo s’est imposé à Monza en 2007, avec McLaren, et devra marquer le plus de points possibles pour continuer de rêver d’une troisième couronne mondiale individuelle, pour sa première saison avec Ferrari. C’est donc cinq jours plus qu’importants que va vivre Ferrari cette semaine, de Paris à Monza, pour connaître l’issue possible d’une saison qui peut basculer d’un côté comme de l’autre.
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