Non, cette fois, c’est autre chose. Mais la conjoncture met une fois encore à mal l’éthique de la profession. En attendant que les faits soient avérés. Pour ce qui du groupe aussi connu sous le trigramme FCA, le doute est de mise sur l’historique croissance des ventes aux Etats-Unis. Depuis 69 mois, c’est l’embellie et en décembre, le cadeau de Noël est venu d’un résultat révélant plus de 2 millions de véhicules écoulés dans le pays en 2015. Soit une hausse de 7 % par rapport à 2014.
Les modèles de la marque sont-ils à ce point séduisants ? Peut-être. Mais du côté du réseau vient une autre théorie. Qui s’est transformée en plainte : le groupe, qui inciterait des vendeurs à déclarer de fausses ventes de véhicules. Plusieurs vendeurs du réseau de concessionnaires américain Napleton Automotive ont ainsi déposé plainte contre le constructeur pour des pratiques illicites : ceux-ci affirment que FCA a offert aux vendeurs d’importantes sommes d’argent en contrepartie desquelles ils devaient présenter comme vendues des voitures qui ne l’étaient pas. L’un des plaignants explique par exemple avoir reçu une offre de 20.000 dollars pour reporter la vente artificielle de 40 nouveaux véhicules en fin de mois.
La réaction du mis à l’index ne s’est pas fait attendre. FCA nie, mais pas que. Le groupe précise que ces accusations arrivent au moment où il discute avec le groupe concessionnaire Napleton Automotive de la nécessité que celui-ci respecte ses obligations en vertu de certains contrats de concession. Il faut donc être prudent et attendre. Des vertus qui ne sont pas boursières puisque le titre du constructeur perdait 9 % à la Bourse de Milan et près de 6 % à Wall Street dans l’après-midi.
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